L’ancien président des Comores, Ahmed Abdallah Sambi, est victime d’une injustice flagrante alors qu’il subit un régime carcéral inhumain depuis son incarcération. Les révélations accablantes de son principal avocat, Me Mahamoudou Ahamada, mettent en lumière les entraves délibérées et choquantes imposées à l’accès et aux droits fondamentaux de l’ancien raïs.
Malgré les efforts répétés de l’avocat pour reprendre contact avec Sambi, les autorités ont fait preuve d’un mépris flagrant envers la justice et les droits de l’homme en refusant de fournir des explications valables. Seules cinq personnes ont été autorisées à le voir, dans des conditions qui rappellent les pires régimes autoritaires.
Parmi les rares privilégiés ayant accès à Sambi se trouvent un cuisinier, un acheteur, un médecin, un ami ayant dû passer par des démarches humiliantes auprès de la gendarmerie, et une autre personne. Cette liste restreinte est un affront à la dignité humaine et révèle un système carcéral corrompu et dépourvu de toute éthique.
La révocation arbitraire du permis de visite de Me Mahamoudou Ahamada est une nouvelle preuve de la volonté délibérée des autorités de maintenir Sambi dans l’isolement et le silence. Cette répression brutale vise à étouffer toute opposition et à museler les voix dissidentes, jetant ainsi l’ombre sur la prétendue démocratie des Comores.
Sambi va t-il mourir en détention ?
IBM
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