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Sambi et Salami dirigent le parti Juwa comme des grands mafieux

Les élections primaires du parti JUWA ont récemment pris une tournure sombre et troublante, alors que des allégations de menaces et d’intimidations pèsent sur le gouverneur Abdou Salami. Le candidat soutenu par l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi et Salami a été couronné, mais des témoignages anonymes évoquent un climat de contrainte.

Selon des informations provenant de grands électeurs d’Anjouan, 17 d’entre eux ont été confrontés à des menaces directes émanant du gouverneur Salami. Ces électeurs avaient fait le choix de ne pas suivre les directives de Sambi en refusant de voter pour le Dr. Issa Salim, le candidat soutenu par l’ancien Raïs. Sous couvert d’anonymat, ils racontent : « Nous avons été rappelés à l’ordre ce matin par le gouverneur Salami en personne. C’était très clair, soit nous suivons les instructions dictées par Sambi, c’est-à-dire voter pour le Dr. Issa, soit nous ne pourrons plus faire partie du parti. »

Cette révélation inquiétante soulève de sérieuses questions quant à l’intégrité du processus de sélection du candidat au sein du parti JUWA. Le parti, qui prône souvent la démocratie et le libre choix, est maintenant sous le feu des critiques pour avoir potentiellement cédé à des pratiques antidémocratiques. Les électeurs, qui devraient jouir de leur droit à un choix libre et éclairé, se sont sentis contraints de voter pour un candidat qu’ils n’avaient pas choisi.

Il est important de noter que l’objectif présumé de cette manœuvre était d’écarter l’Avocat Fahmi Said Ibrahim de la course à la présidentielle, soulevant des inquiétudes quant à l’équité et la transparence du processus électoral au sein du parti.

Ahmed Abdallah Sambi, qui a occupé la présidence du pays, est également accusé d’orchestrer ces manœuvres, alimentant les inquiétudes quant à la manière dont le parti JUWA est dirigé. Les électeurs se demandent si le parti, qui se proclame défenseur de la démocratie, fonctionne en réalité comme une mafia politique, utilisant des méthodes d’intimidation pour imposer sa volonté.

Misbah Said

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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