NOUS SOUTENONS LE GOUVERNEUR SALAMI, DEFENSEUR INTRAITABLE ET INCORRUPTIBLE DU RESPECT DE LA CONSTITUTION, ET DU DROIT CONSTITUTIONNEL A LA TOURNANTE DES ANJOUANAIS EN 2021 ET DES MOHELIENS EN 2026…
Il y a ceux qui ont fait le choix d’accepter les dérives dictatoriales et autocratiques d’Azali. Par leur silence assourdissant et sournois, Anisse Chamsdine et A.Jaffar se rendent complices de la mise en veilleuse de la Cour constitutionnelle, du non respect de nos institutions, des règles de l’Etat de droit et de la démocratie par Azali…
Ennemis du suffrage universel direct ou du suffrage universel tout court, A.Jaffar et Anisse partagent avec avec Azali le sentiment de disposer de la science infuse et une théorie rétrograde dangereuse inégalitaire de la citoyenneté. Leur vision et leur pratique du pouvoir sont entièrement structurée par la notion « d’une citoyenneté étagée et hiérarchisée » : il y a les comoriens de base qui doivent subir la lumière des cadres politiques autoproclamés et faussement éclairés.
Leurs représentants facebook : Mrimdu pour Azali, Médos des Comores et Mittérand Junior pour A.Jaffar et Idrisse Ahmed, pseudonyme de Mjamaé Housni ne ratent aucune occasion pour promouvoir, banaliser la traîtrise et le parjure politiques, le non respect des engagements pris avec les comoriens, la soumission aveugle à l’arbitraire, l’abandon des valeurs qui fondent un Etat, une nation et le progrès économique et social. Ils multiplient ces derniers temps les titres tendancieux et mensongers, les images pour faire croire que leur école politique de la félonie, des compromissions et des arrangements abjects et désespérants est en train de faire recette sous Salami.
Un crédo « Au nom des intérêts d’Anjouan » pour justifier l’injustifiable, pousser Salami à se soumettre à l’arbitraire et à l’hégémonie d’Azali, à aller aux assises de ce dernier que tout le monde rejette, qui n’ont d’existence que par les mises en scène des mercenaires grassement payés du CPAN. Les intérêts d’Anjouan pour Anisse, Housni Mjamé et A.Affane, c’est d’organiser en 2016 un curieux et courageux défilé à Anjouan à la demande de Boléro, pour casser la candidature de Sambi au nom du respect du système de la Tournante, garant de la paix et de stabilité aux Comores, pour revenir une année plus tard tirer à boulets rouges sur Salami, qui ne demande que le respect de cette règle constitutionnelle, clarifiée et confirmée par une jurisprudence de la Cour constitutionnelle, faisant référence à la notion de « non ressortissant grand-comorien » ne pouvant participer à la tournante de Grande-comorienne.
A.Jaffar, Anisse Chamsdine ne défendent pas des « intérêts anjouanais » qui devraient être de toutes les façons garanties et préservées par Azali en premier, avant que Salami n’ait à y intervenir. C’est donc un faux problème que l’on pose, que de considérer que l’opposition aux assises d’Azali est une remise en cause des intérêts d’Anjouan. La position de Salami qui ne participera pas aux assises d’Azali et qui appelle à des vraies Assises dignes de l’esprit du mouvement du M11 repose sur la défense des enjeux beaucoup plus importants en termes de devenir de notre pays. Les vrais intérêts d’Anjouan pour la paix, la stabilité, pour la promotion de l’Etat de droit, la consolidation de la démocratie, l’amélioration des conditions de vie économiques et sociales font que Salami ne peut se mettre dans une posture de servilité vis-à-vis d’un pouvoir qui s’aventure dans la voie de l’inconnue, des incertitudes et de la désespérance.
Salami a fait le choix de la voie de la responsabilité ! Il n’est en guerre contre personne ! Il est juste lui-même. Il est arrivé au pouvoir et a aidé Azali à y accéder par le suffrage universel et il compte bien faire vivre cet héritage pour le bien du pays, et le transmettre aux générations futures. Il se bat donc pour le respect de la constitution, in fine, du droit constitutionnel à la Tournante de Ndzouani et de Mohéli respectivement en 2021 et 2026.
Anisse Chamsdine et A.Jaffar ont tout à fait le droit de faire le choix d’accompagner l’arbitraire, la volonté d’hégémonie d’Azali pour quelques arrangements personnels. Cela n’ engage que leur responsabilité. L’histoire les jugera ou les rejugera. Mais ils ne peuvent empêcher Salami de résister à l’arbitraire, à l’injustice et de se battre pour le vrai respect mutuel entre les comoriens, la vraie cohésion et la vraie unité nationale dans un pays où chacun trouve son compte, où le respect de la loi, des règles de l’Etat, des institutions seront de réels acquis, véritable tremplin pour la vraie bataille contre le sous-développement chronique… Ils ne peuvent non plus empêcher Salami de croire à une nouvelle vision, à une nouvelle gouvernance des Comores respectueuse de l’égalité entre des citoyens et respectueuse du comorien quelle que soit sa situation. Les assises d’Azali, ce n’est pas cela et Salami ne cautionnera cette mascarade. En cela, il a notre respect et notre total et indéfectible soutien…
Ahmed BOURHANE
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