L’opposition aux Comores a franchi une étape significative dans sa contestation des résultats électoraux en sollicitant une intervention internationale pour examiner le processus électoral du 14 janvier. L’ancien ministre de l’Intérieur, via son avocat Me Saïd Larifou, a déposé une requête auprès de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples le 5 février, demandant une inspection indépendante pour évaluer les allégations d’exactions et d’arrestations arbitraires qui auraient entaché les scrutins. Cette démarche vise à obtenir l’annulation des décisions proclamant la victoire de candidats liés au pouvoir en place lors des élections des gouverneurs et de la présidentielle.
Cette requête souligne une demande d’inspection internationale pour assurer la transparence et l’équité du processus électoral, mettant en avant la participation de l’armée dans le scrutin, comme mentionné par Zaidou Youssouf. En parallèle, des démarches ont été entreprises auprès de différentes chancelleries internationales et de pays ayant reconnu les résultats électoraux, tels que la Chine, la Russie, et la Tanzanie, pour les informer des préoccupations de l’opposition.
L’opposition reste unie dans sa détermination à contester les résultats, appelant à la tenue d’états généraux post-électoraux sous l’égide de la communauté internationale, rejetant toute discussion directe avec les autorités nationales actuelles. Cette position témoigne d’un engagement profond à utiliser tous les moyens légaux disponibles pour rectifier ce qu’elle considère comme une injustice électorale, tout en critiquant l’Union africaine pour son manque de soutien envers la démocratie et la transparence dans la région .
ANTUF Chaharane
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