Pour mettre en pratique la loi d’orientation de l’éducation adoptée en décembre dernier, le ministre de l’éducation nationale Moindjie Mohamed Moussa a rencontré la Coordination des écoles privées pour les sensibiliser sur les autorisations d’enseignements en express d’une durée bien déterminée par le ministère de l’éducation. Cette loi prend effet dès la rentrée prochaine.
Le ministre de l’éducation Moindjie Mohamed Moussa a rencontré hier lundi 02 août les responsables de la Coordination des écoles privées pour les sensibiliser sur la rentrée académique 2021-2022. Plusieurs points ont fait l’objet de cette rencontre notamment l’interdiction aux enseignants de la fonction publique de travailler à la fois dans le privé et dans le public sauf une autorisation express d’une durée bien déterminée actée par un arrêté ministériel. D’après le ministre de l’éducation, l’objectif de cette réunion était focalisé sur la concertation et la sensibilisation.
« L’idée est de se concerter afin de voir ensemble les points importants qui vont dans le bon sens des élèves. Nous avons rappelé la coordination de sensibiliser leurs enseignants respectifs afin de se munir des autorisations d’enseignement auprès du ministère de l’éducation car cette loi prend effet dès la rentrée prochaine », souligne-t-il, tout en montrant que ces autorisations vont permettre d’identifier les enseignants en exercice et les besoins des écoles. « Nous allons nous concerter sur l’enseignement en question car comme vous le savez ces mesures vont évoluer graduellement », poursuit-il.
Pour mémoire, c’était en décembre dernier que l’Assemblée nationale a adopté la nouvelle loi d’orientation de l’éducation nationale. Ce projet a pour but d’offrir aux professionnels de l’éducation nationale un meilleur cadre juridique et administratif pour l’exercice de leur fonction et d’autre part, il va apporter une amélioration du système éducatif à tous les niveaux tout en renforçant la confiance des Comoriens à l’égard des enseignants et en crédibilisant l’enseignement.
Andjouza Abouheir / LGDC
Réagissez à cet article