Le vendredi 8 mars dernier, la vice-présidente de la Banque mondiale pour les régions d’Afrique de l’est et australe a présidé une table ronde ministérielle cruciale sur les réformes prioritaires du gouvernement comorien, en collaboration avec la Banque mondiale. Malgré l’absence du président de la République, la réunion, coprésidée par le ministre de l’Agriculture, Houmed M’saidie, au nom du chef de l’État, a été marquée par des discussions profondes et des engagements significatifs.
Dans son discours, le porte-parole du gouvernement a mis en lumière le soutien vital de la Banque mondiale dans des secteurs clés de l’économie comorienne. Des secteurs tels que le transport, la gouvernance, le secteur financier, l’énergie, l’agriculture, la santé, les activités liées au genre et surtout, l’eau, ont été particulièrement soulignés.
Le ministre de l’Agriculture, Houmed M’saidie, a spécifiquement noté l’investissement récent de la Banque mondiale de 15 millions de dollars américains, soit 7 milliards de francs comoriens, pour résoudre les problèmes de distribution d’eau à Moroni et au Chu El-maarouf. De plus, il a souligné que l’engagement financier total de la Banque mondiale envers les Comores a atteint plus de 385 millions de dollars américains, avec des contributions variées notamment à travers le programme Fec du Fonds monétaire international (FMI).
La vice-présidente de la Banque mondiale, Victoria Kwakwa, a exprimé l’engagement continu de son institution envers les Comores, mettant en avant le rôle crucial du partenariat dans le développement durable. Elle a souligné la volonté de la Banque mondiale d’apporter non seulement un soutien financier, mais aussi des conseils et des expériences partagées pour favoriser une croissance inclusive et durable.
Cependant, tout en reconnaissant les progrès accomplis, Victoria Kwakwa a souligné la nécessité pour le gouvernement comorien de poursuivre ses réformes prioritaires, en particulier pour améliorer l’impact des investissements publics et encourager l’investissement du secteur privé. Elle a également mis en avant l’importance de renforcer les services de base et de maximiser le potentiel des secteurs clés tels que le tourisme, l’agriculture et la pêche.
IBM
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