
Avant le début du ramadan, le gouvernement avait promis des mesures pour lutter contre la flambée des prix des denrées alimentaires et assurer l’approvisionnement en carburant et en électricité. Pourtant, quatre jours après le début du mois sacré, ces engagements ne se traduisent pas dans la réalité.
Sous la direction de Nour El Fath, secrétaire général du gouvernement et fils du président, une conférence de presse avait été organisée pour annoncer des actions concrètes visant à stabiliser le marché et garantir un accès équitable aux ressources essentielles. Mais sur le terrain, les prix restent élevés et les pénuries persistent, plongeant la population dans une situation de plus en plus précaire.
Parallèlement, le président de la République, Azali Assoumani, a officiellement lancé les séances d’interprétation du Coran au Palais du Peuple, en présence de nombreuses figures politiques et religieuses. Lors de son discours, il a insisté sur l’importance de la fraternité et de la solidarité durant ce mois béni, rappelant que son gouvernement avait pris toutes les dispositions pour garantir la disponibilité des produits de première nécessité.
Cependant, malgré ces assurances, la réalité quotidienne reste marquée par des coupures d’électricité, des files d’attente devant les stations-service et des prix qui ne cessent d’augmenter. Alors que le ramadan se poursuit, la population attend toujours des mesures concrètes pour alléger son fardeau.
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