Quatre jeunes joueurs, partis la semaine dernière de Moroni pour passer des essais au sein du Havre Athletic Club (HAC) en France, ont mystérieusement disparu avant même de finaliser ces tests. Selon des informations recueillies auprès d’une source proche du dossier, ces jeunes athlètes auraient chacun déboursé une somme importante pour s’offrir cette opportunité, un investissement qui semble désormais s’être transformé en désillusion.
À leur arrivée en France, ces jeunes n’ont pas rejoint le club comme prévu. Au lieu de cela, ils ont choisi de s’évanouir dans la nature, abandonnant ainsi leur rêve de carrière professionnelle pour une existence clandestine. Désormais sans papiers, ces quatre jeunes sont hébergés par leurs familles respectives en France, une situation qui soulève des inquiétudes tant sur le plan humain que sportif.
Au lieu de saisir les opportunités qui leur sont offertes, ces jeunes préfèrent fuir vers l’incertitude, entraînant des conséquences graves non seulement pour eux-mêmes mais aussi pour l’image du football comorien. Ce choix, dicté par l’espoir d’une vie meilleure, s’avère souvent être une impasse, les rêves de carrière se transformant en travaux précaires, dans le ménage ou la plonge en cuisine. Un véritable gâchis pour des talents qui auraient pu contribuer à l’essor du football national.
Cette fuite de jeunes sportifs met également en évidence la fragilité du système de formation et de gestion des talents aux Comores. Alors que les opportunités se font rares, les jeunes sont prêts à tout pour atteindre leurs objectifs, même à prendre des risques inconsidérés. Mais cette attitude nuit gravement à la crédibilité du football comorien sur la scène internationale. Comment faire confiance à un vivier de talents si ces derniers choisissent la voie de la clandestinité au détriment de leur carrière ?
IBM
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