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Quand Dieu avec nonchalance ne répond plus aux Comoriens

[Tribune] Dans ce texte une petite chauve-souris danse, quotidiennement qu’elle se perche sur la toile. La tête renversée en bas, elle dégouline sa bave instamment qu’elle voit une caravane de sage où se côtoient des braves en quête d’empêcher que leur tribu soit une proie de l’holocauste.

En dessous de lui, au fond de la boue ses aïeux forment avec persévérance une armée de sauterelles pour se rendre à la Mecque. Tandis que ses louanges à un animal futé, un vieux dinosaure, damnent ses cadets à se faire entasser sur un rocher de mer. Un dinosaure qui ne connait point l’humilité dans la mesure où peu importe que tu l’insultes, il te suivrait à la moutonnerie. Il suffit que tu aies de quoi à lui envier.

Entre ce tombeau ouvert pour tous ceux qui eurent à fuir la famine et la cheville de la main qui te projette implacablement sur la moto, s’étend le règne du gourou qui vampirisa chauve souri et vieux dinosaure. Pas n’importe quel gourou. Le couroucourou de ses dents carnassières déchiquette tous les provisions. Pillage et razzia. Nul n’est à labri lorsque tous ceux qui bougent doivent se faire spolier. Pourvu que malaise vagal ne lui en prend, il doit allumer le feu partout où sa main passe et repasse pour qu’il puisse effacer ses traces.

Les fantasmes démesurés de ce gourou, même s’il ne vit plus que par son propre ombre, c’est de goûter à l’immortalité. Combien de fois dieu lui a fait errer la mort mais pas question pour lui de partir en paix. De toute évidence, Ce qui fait jaillir dinosaure de colère ce n’est pas le fait que seul le corbeau lui passera le linceul. En effet, confectionnant tous les habitudes déplorables, se tenant toujours à genou, cela n’a pu empêcher que le potentat du gourou aille gronder le ciel pour que seul son petit singe soit eternelisé.

Mêlant docilité et subterfuge, le dinosaure à de quoi à attiser la méfiance de son maître. Le premier ne se tarit pas d’éloges que seules les larmes d’un dinosaure formeraient le puits de zamzam qui puisse sauver le royaume. Une utopie grandiose mais de bon gout pour faire croire à des petits larbins à dos de cheval qu’ils puissent galoper vers la Mecque sans un traversé du désert.

Enfin viendra le jour où la petite chauve-souris qui pensait faire fortune par ses louanges au dinosaure finira par mourir mendiant. Je souhaiterais qu’il finisse par comprendre que pour nourrir sa famille, tout ce qui lui fait défaut n’est pas l’œuvre du pharaon mais de son iblis de dinosaure. ce dernier pioche les pauvres y compris lui et sa famille pour s’enrichir.

Cette scène métamorphosée est celle qui a poussé la diaspora comorienne à sortir de ses gonds .Réussira t-elle à sauver la petite chauve-souris de ses errances ?

N.B / aux yeux des autres, cette petite chauve-souris perché quotidiennement sur la toile s’entortille dans l’indifférence et l’intolérance à mesure que l’illusion du fameux train de l’émergence s’éloigne. Conscient qu’elle ne le verra jamais passer afin qu’il puisse y sauter dessus

QUESTIONS :

DIEU, LE CHAUVE-SOURIS, LE DINOSAURE, LE PETIT SINGE : QUI SONT CES PERSONNAGES ?

DANS QUELLE RÉGION A T-ON VU LE CHAUVE-SOURIS ET LE CROCODILE PERDRE LEURS ESPRITS RATIONNELS ?

Par Cap Patrie

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