Le projet de construction du futur Centre hospitalier universitaire El-Maarouf, prévu pour être inauguré fin 2023, est confronté à un défi majeur : l’assurance d’une alimentation électrique stable. Malgré l’ampleur du projet, la question de l’électricité reste sans réponse, ce qui signifie que le projet phare ne sera pas éclairé.
Selon les techniciens de la Société nationale de l’électricité (Sonelec), le chantier nécessite une puissance de trois mégawatts pour alimenter le centre. Assurer une distribution et un transport de cette puissance sans coupures prolongées est un défi de taille. Bien que le futur centre hospitalier soit équipé de groupes électrogènes de secours, Sonelec compte principalement sur son réseau.
Nanfoudine Habibi, chef du département d’étude et de planification de la Sonelec, a reconnu que la puissance demandée pourrait entraîner des coupures. Il a suggéré plusieurs options après une étude de faisabilité, dont le renforcement de la ligne électrique existante et la mise en place d’une nouvelle ligne.
Cependant, face à cette étude, Ali Saïd Mkandzile Mohamed, directeur technique de la Sonelec, recommande de rendre opérationnelles les deux possibilités à tout moment pour éviter toute surprise en cas de problème sur l’une de leurs centrales. Il a reconnu que cela représenterait un coût élevé, mais garantirait une stabilité énergétique dans un hôpital de cette taille.
Malgré ces propositions, la question de l’alimentation électrique stable reste sans réponse, laissant le projet phare du Centre hospitalier universitaire El-Maarouf dans l’obscurité.
ANTUF chaharane
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