Dans la région marécageuse de Mledjele à Moheli, les rizières s’étendent sur plusieurs hectares. Les agriculteurs mohéliens, déterminés à nourrir les habitants de l’île, se consacrent à la production de riz. Cependant, malgré leur engagement, ils sont confrontés à de nombreux défis, notamment le manque d’équipements agricoles adéquats tels que les machines de décorticage du riz, les niveleuses, les herses et les lisseuses.
Pourtant, l’accompagnement des pouvoirs publics, essentiel pour soutenir ces initiatives, fait défaut. L’absence d’aide et de subventions pour ces projets agricoles d’intérêt public est flagrante. Par exemple, le budget d’un seul voyage présidentiel pourrait financer l’achat d’outils nécessaires à ces agriculteurs.
De plus, l’orientation des finances publiques est questionnable. L’exemple récent des 500 millions dépensés pour l’achat de panneaux solaires et publicitaires illustre un manque de priorisation des véritables enjeux.
Ces initiatives agricoles, si elles étaient correctement soutenues, pourraient contribuer à réduire la dépendance du pays au riz importé. Il est donc crucial de réorienter les finances publiques vers des projets qui répondent aux besoins réels de la population et soutiennent le développement durable du pays.
ANTUF Chaharane
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