En ce moment

Présidence de l’Union Africaine : Les étoiles sont alignées en faveur des Comores

Le Kenya de William Ruto a finalement accepté de retirer sa candidature en faveur des Comores d’Azali Assoumani. Cette décision obtenue au forceps par Moroni doit encore être formalisée par Nairobi si ça ne l’est déjà.

C’est le début d’un soulagement pour le 4e plus petit pays d’Afrique qui veut régner sur tout le continent, du moins diriger sa plus grande et prestigieuse organisation. Alors que la séance de désignation du successeur du Sénégalais Macky Sall à la tête de l’Union Africaine approche à grand pas, le Comorien Azali Assoumani peut dormir sur ses deux oreillers. En effet, selon plusieurs sources concordantes, dont Beit-Salam, le Kenya retire sa candidature en faveur de l’Union des Comores à la présidence de l’Union Africaine.

Les dernières négociations à ce sujet ont eu lieu en marge du dernier sommet États-Unis-Afrique à Washington. Étaient présents les deux chefs d’État ainsi que leurs ministres des affaires étrangères pour ne citer que ceux-là. Le Kenya doit notifier sa décision à la Commission de l’Union Africaine. Étape après laquelle les Comores qui occupent actuellement le poste de 2ème vice-président de l’organisation panafricaine deviendront de facto 1er vice-président jusqu’en février 2023 pour accéder, de manière quasi-automatique, à la présidence.

« Nous n’avons aucune raison de douter de la sincérité du Kenya quant à sa volonté de se désister. Nous nous préparons pour la présidence de l’UA à partir de février 2023 », croit encore ce diplomate comorien que nous avons interrogé. Dans un communiqué publié hier par Beit-Salam, le chef de l’État salue « la grandeur d’esprit » et « l’esprit de leadership » de son homologue kenyan, « qui a fait prévaloir le consensus au lieu de la confrontation, dans cette question importante ». C’est peu dire que pour Azali Assoumani, occuper ce poste, c’est écrit.

TM / LGDC 

Comoresinfos est un média qui a vu le jour en avril 2012 et qui depuis lors, prône l'indépendance éditoriale. Notre ferme croyance en l'information de qualité, libre de toute influence, reste un pilier essentiel pour soutenir le fonctionnement démocratique.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!