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«Permettre aux jeunes d’avoir de l’espoir et de croire fortement à la vision Comores Emergent à l’horizon 2030»

En charge des affaires économiques auprès du Président de la République depuis juin 2019, le Conseiller privé du Président AZALI chapote de nombreux dossiers économiques du pays. Jeune et de nature discrète, on dit de lui qu’il souhaiterait apporter un vent de fraicheur à la gouvernance comorienne. Covid, investissements, perspectives post CPAD, cet ancien cadre d’Exim Bank, titulaire d’un MBA (Master of Business Administration) de la Brandeis International Business School (USA) , n’est autre que le fils du Président de la République. Rencontre avec Nour-El-Fath AZALI, qui a accepté de répondre, sans détour, à nos questions.

  • Le choix d’un vaccin pour la lutte contre la Covid-19 fait débat dans le monde entier. Le Gouvernement comorien a reçu le Sinopharm de la part de la Chine et l’AstraZeneca venant de l’Afrique du Sud. Pourquoi ce retard dans le démarrage de la vaccination?
  • Le Président de la République avait demandé au Haut Comité Interministériel, dont je fais partie, de mobiliser tous les moyens et de tout mettre en œuvre pour qu’il n’y ait pas d’interruption de la campagne de vaccination, une fois que le processus serait lancé.

Il faut savoir que pour parvenir à une immunité collective, il faut qu’une proportion de 60% de la population soit vaccinée; soit environ près de 500.000 personnes. La plupart des vaccins nécessitent deux doses, donc il faut au moins un million de doses pour protéger la population.

Etant donné qu’un total de seulement 300.000 à 400.000 dons est projeté pour les Comores, il faudra mettre la main à la poche, pour obtenir les doses restantes afin de garantir la réussite de la campagne de vaccination.

Et contrairement à d’autres commandes, les vaccins sont tellement convoités de nos jours, qu’il faut un lobbying assez fort pour pouvoir en acquérir, même si les moyens financiers sont disponibles.

  • Ces derniers temps, on ne parle que de la levée du couvre-feu et de la réouverture des mosquées. Que conseillerez-vous au Président de la République?
    • Je comprends l’impatience de la population, mais j’estime que ce virus peut causer tellement de dégâts qu’il faut privilégier la prudence et la vigilance.

Cela fait plus d’un mois que la moyenne des cas journaliersne dépasse pas le nombre de10,dans le pays, une bonne nouvelle qui a permis au Président de poursuivre la levée progressive des mesures de restriction, surtout en ce mois de Ramadan où les gens ont besoin de se déplacer davantage pour leurs courses et pour les prières.

Toutefois, la vigilance doit toujours rester de mise, même si nous ne déplorons aucun décès, car il suffirait d’un petit relâchement de notre part pour que les cas journaliers d’infection repartent à la hausse, ce qui obligerait le Président à prendre les mesures nécessaires pour préserver la santé des Comoriens.

Il faut noter aussi que le personnel médical dans l’ensemble du territoire a effectué un travail remarquable durant cette deuxième vague, méritant amplement des indemnitésde risque comme celles qu’ils leur ont été octroyés au cours de la première vague.

Il faudrait donc encourager leur travail, fait avec abnégation, surtout pour éviter une troisième vague qui serait très dure à gérer dans tous les aspects.

  • L’Etat a signé il y a quelques mois un accord avec une société égyptienne pour la construction du Galawa. Quelles sont les garanties, surtout après l’échec du précédent contrat passé avec le groupe Armada ?

Comme vous le savez, le secteur privé est incontournable dans la promotion des investissements aussi bien au niveau national qu’international.

S’agissant de l’hôtel Galawa, bien que le Gouvernement comorien ait conclu un contrat avec un groupe privé pour la construction et la gestion partagée de l’hôtel, il n’en reste pas moins que cette fois-ci, qu’au plus haut niveau, on se porte garant de l’entreprise, ce qui nous rassure quant au sérieux de celle-ci et donc de sa capacité à respecterle dit contrat.Le moment venu, le Président de la République qui tient à cœur ce projet, en fera lui-même l’annonce si toutes les conditions sont réunies.

  • La liquidation de la société de pêche soulève des interrogations au sein de l’opinion publique. Pourquoi la liquider alors que l’Etat peut la reprendre en rachetant les parts de l’actionnaire majoritaire (Qatar) et comment rassurer les actionnaires locaux?
  • Il est vrai que reprendre les parts du Qatar auraitété la solution idéale et celle que nous aurions tous souhaité. Malheureusement, d’autres problématiques que nous ne sommes pas en mesure de quantifier se sont invitées dans les discussions et ont fait que le rachat des parts Qataris retarderait encore plus la relance de la société, alors que les nombreux investissements effectués et notamment les équipements commençaient même à se détériorer.

C’est ainsi que le Gouvernement a jugé utile de privilégier la solution qu’il estime pouvoir exécuter, dans des brefs délais.

  • On parle de la création d’une compagnie aérienne comorienne. Quel regard portez-vous sur ce projet dans un contexte de dépression du secteur à l’international ?
  • Il est prédit par les experts du domaine, qu’avec la campagne de vaccination déjà lancée dans nombre de pays, d’ici à la fin de l’année le trafic aérien aura retrouvé son cours normal.

Tenant compte du fait que le Gouvernement a déjà accompagné et soutenu le secteur aérien durant cette crise, en préconisant des investissements permettant l’attribution du Certificat d’Accréditation Sanitaire pour les ADC (Aéroport des Comores), il doit, cette fois-ci, prendre les devants pour essayer de maximiser cette opportunité,et si c’est par la création d’une compagnie aérienne nationale, ce serait une aubaine pour le pays, d’autant plus que cela permettra aussi de préserver la population des aléas des fluctuations des tarifs des transports et du fret.

  • Selon vous, ce projet est-il réalisable après plusieurs tentatives et quel sera le coût d’investissement ?
    • C’est un projet réalisable mais il est préférable que ça soit un partenariat public-privé.

Cela permettrait de financer les investissements auxquels l’Etat aurait des contraintes à exécuter et bénéficier de l’expertise tant requise dans un domaine aussi règlementé que le domaine aérien. Il faudrait au moins 6 milliards de Francs Comoriens pour pouvoir démarrer le projet.

  • L’interconnectivité est l’un des projets phares de l’émergence. Que pouvez-vous nous dire sur ces chantiers pour le moment au stade embryonnaire ?

La circulation des biens et des personnes est un objectif auquel le Président est très attaché. Non seulement, l’interconnectivité boosterait l’économie locale, qui est en veilleuse à cause des difficultés des déplacements, mais aussi, elle stimulerait également le tourisme local.

Ce genre de tourisme est celui dont la majeure partie des pays du monde essaie d’en tirer profit actuellement dans ce climat de crise sanitaire. Le projet Airbus comporte une composante de ce projetqui est en stade assez avancé pour une signature avec le Gouvernement.

  • Il y a 2 ans, le Gouvernement a organisé la Conférence de Paris et a eu plusieurs promesses. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Qu’est-ce qui bloque le processus de mis en œuvre coté comorien?

La conférence s’est déroulée à l’aube de la pandémie de Covid-19. Plusieurs pays étaient impatients d’entamer les discussions relatives à la mise en œuvre du Plan Comores Emergent, à l’instar de la France,du Maroc, du Sénégal, des Emirats Arabes Unis et de la Chine. Malheureusement, avec l’arrivée de la pandémie, les priorités se sont tournées vers le domaine sanitaire.

Toutefois, beaucoup de discussions ont déjà eu lieu avec la France pour ce qui est du PDFC, et le Gouvernement ne tardera pas à passer à la phase de concrétisation de ces projets.

C’est le cas également avec les Emirats Arabes Unis où beaucoup de projets sont en discussion entre les deux pays.

D’autres projets phares présentés lors de la CPAD ont également avancé, et leur matérialisation est attenduedans un proche avenir.

En tout cas, avec la campagne de vaccination qui bat son plein à travers le monde actuellement, nous restons optimistes quant à la concrétisation rapide de la majeure partie des promesses faites à Paris, en décembre 2019.

  • Après le passage du cyclone Kenneth et avec la venue de la Covid-19, l’Etat a reçu de la part des partenaires bi et multinationaux beaucoup de soutien. Comment ces fonds sont-ils gérés ?
  • L’un des objectifs de l’Etat à travers ces appuis financiers est de répondre aux besoins urgents engendrés par le cyclone Kenneth et la pandémie de la COVID-19.

L’autre objectif est de s’assurer que l’économie ne sombre pas dans une dépression et que le pays ne subisse pas, par ricochet, une pénurie alimentaire des produits de base, surtout durant cette période de Ramadan. C’est ainsi que l’Etat a jugé utile de privilégier, en premier lieu,la sécurité alimentaire, en appuyant le domaine agricole.

Certains des fonds ont également été injectés dans le secteur de la santé à travers la prise en charge des patients COVID, le financementdes indemnités amplement méritées du personnel médical, l’aménagement d’un futur Centre médical de haut niveau, l’investissement dansdes infrastructures telles que des routes et l’Energie, mais aussi en subventionnant le secteur aérien considérablement touché, lui aussi, par ces deux crises.

Ces dépenses ont engendré deseffetsmultiplicateurssur l’économie dans la mesure où il y a eu, certes, un ralentissement au niveau de la croissance du PNB, puisqu’on est passé d’une croissance de 3,8% en 2018, à 2% en 2019, et d’une projection de 0,7-1% en 2020, mais on a pu éviter larécession.

Le Président tient aussi à ce que des aides supplémentaires soient octroyées, dans les mois à venir, aux personnesconsidérablement touchées par le cyclone Kenneth.

  • La  Covid-19 a impacté l’économie mondiale. Aux Comores, plusieurs promesses ont été faites pour réduire la précarité. Qu’est-ce qui est possible à faire aujourd’hui pour atteindre les objectifs fixés pendant ce quinquennat?
  • Théoriquement, l’Etat peut faire usage de sa politique monétaire ou de sa politique fiscale pour redynamiser l’économiesuite à une période de dépression telle que celle que la majeure partie du monde entier subit actuellement, du fait de la crise sanitaire de la COVID-19.

Etant donné la parité existante au niveau de la Banque Centrale des Comores, la marge de manœuvre au niveau de la politique monétaire est assez limitée pour pouvoir baisser le taux d’intérêt directeur. Par contre, d’un point de vue fiscal, il faudrait continuerà investir notamment au niveau des infrastructures et autres, pour s’assurer que la consommation ne tarisse pas et pour contribuer à diminuer le chômage dans le court terme.Je crois qu’il faut user de cet outil économique sans parcimonie.

Deuxièmement, il faudra instaurer une vision plus libérale, où on privilégiera les sociétés et les agents les plus rentables, les plus productifs, et les plus compétents.

Certainement, le temps que j’ai passé aux Etats Unis y est pour quelque chose dans cette vision et évidemmentil y a beaucoup de réalités contextuelles que l’on devra tenir compte.

Toujours est-il que cette vision est celle qui est adaptéeaux temps actuelset qui permettrait aux jeunes âgés de moins de 35 ans d’avoir de l’espoir et de croire fortement à la vision Comores Emergent à l’horizon 2030.

Dans la même lignée, il faudra engager une restructuration de nos sociétés d’Etat qui faciliterait, entre autres, l’ouverture du capital de certaines d’entre elles.

Personne n’est étrangerau fait que cela fait quelques années depuis que les bilans de ces sociétés sont, soit en déclin en termes de rentabilité, soit inefficaces, en termes de production.

Au final, c’est l’Etat qui subit les travers, dans la mesure où les contributions financières sont en deçà des attentes. Il faut aussi souligner que ces sociétés ont des effectifs pléthoriques et non productifs qui auraient pu être déployés ailleurs.

Nous avions recommandé au Chef de l’Etatde chercher des partenaires ayant plus d’expertise et de moyens financiers dans les domaines respectifspour stimuler la rentabilité et l’efficacité de ces sociétés.

Troisièmement, il faut soutenir les activités du secteur tertiaire. Ainsi, les services financiers, tel que Mobile Banking (Huri Money, Holo, N’vula)ont un futur et des perspectives très prometteuses. D’ailleurs, nous avions des grandes ambitions pourHuri Money, un projet auquel le Gouvernement est impliqué depuis son initiation jusqu’à nos jours.

Dans le même registre, on pourrait s’acheminer vers la création des Zones Franches, ce qui contribuerait à la création de nombreux emplois pour notre jeunesse qui représente près de 57% de la population.

Enfin, nous avons beaucoup travaillé sur le tourisme, un secteur de forte croissancedont la vision du Plan Comores Emergent en a fait une des priorités, et dont des annonces très importantes seront faites dans les semaines qui viennent.

  • Le secteur privé se sent lésé par ce qu’il considère comme une «taxation excessive des importations», et une fiscalité «alourdie» et cela malgré la signature des accords de partenariat «gagnant-gagnant» public-privé. Il dit ne pas être consulté pour l’élaboration de la loi des finances 2021 et sur les grandes réformes économiques. Ces agissements n’impactent ils pas leur contribution au développement du pays ?

Je crois que beaucoup a été fait dans le secteur. Comme dit l’adage, Rome ne s’est pas faite en un jour.Le décret de partenariat public-privé a été signé, des discussions avec les patronats ont lieu de plus en plus souvent, dans divers secteurs, et bon nombre de mesures ont été prises par l’Etat, telle que la baisse des prix des produits pétroliers, du riz, etc. des mesures auxquels le secteur privé s’est réjouit des retombées.

Toutefois, pour que le partenariat soit gagnant-gagnant, il faut que l’Etat, également, bénéficie des retombées de toutes ces mesures. Je suis persuadé qu’un terrain d’entente sera trouvé par les deux parties.

Maintenant, être associé dans l’élaboration de la Loi de Finances va de soi, mais il faut définir le cadre. Le budget est l’expression des politiques du Gouvernement et le peuple souverain, à travers ses élus, l’approuve, le modifie ou le rejette.

Echanger avec le secteur privé est une démarche démocratique certes, mais qu’on ne peutse permettre d’improviser.

  • Puis il y’a eu les élections de la Chambre de Commerce après une longue période d’attente. Qu’attend le Gouvernement de cette nouvelle mandature?

Tout d’abord je tiens à féliciter Chamsoudine Ahmed pour son élection à la tête de cette institution emblématique de notre pays et remercier Ahmed Bazi pour le travail accompli et  le fait d’avoir accompagner tout le processus électoral.

Le Gouvernement espère une meilleure fédération et une meilleure entente entre les différentes entités du secteur privé pour que l’Etatsoit rassuré qu’il n’y a qu’un seul interlocuteur.

C’est assez compliqué pour l’Etat de privilégier ou instituer un dialogue permanent si les entités qui représentent le secteur privé sont dispersées.

  • Que pouvez-vous nous dire sur le dossier du Gateway dont on accuse la société prestataire de manque de transparence et de loyauté vis-à-vis de l’Etat ?
  • Je crois que beaucoup de choses ont été dites dans ce dossier et qui ne sont pas forcémentvéridiques. Ce dossier a suivi tout le processus légal jusqu’à son parachèvement. Maintenant que tout commence à renter dans l’ordre, le Gouvernement évaluera les résultats à venir, et jugera de la nécessité ou pas de réajuster et ou rectifier le tir.
  • Question personnelle. Comment gérez vous votre double statut de fils du Président de la République et de Conseiller privé?
  • Vivre dans un pays tel que les Comores est assez instructif d’un point de vue social. Beaucoup de gens m’interpellent sur tous les sujets; on peut autant me solliciter sur les affaires qui relèvent du secret défense que sur les affaires les plus banales comme le vol d’un cabri. Mais, ça ne me dérange pas pour autant car j’aime être en contact avec le peuple pour mieux comprendre ce qu’endure le comorien lambda.

D’ailleurs, avant la crise sanitaire, je passais mon temps libre à jouer au basket, mon sport favori, non seulement pour ma santé mais aussi pour rester en contact avec les jeunes.

Néanmoins, les requêtes que je reçois proviennent de toutes les catégories d’âges et touchent à tous les sujets. J’essaie d’être à l’écoute, de porter une oreille attentive à toutes les doléances exprimées, satisfaire quand cela relève de mon ressort, ou conseiller les personnes et orienter les demandes vers les responsables habilitées ou autorisées à y répondre.

Propos recueillis par A.O Yazid/ LGDC

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2 commentaires sur «Permettre aux jeunes d’avoir de l’espoir et de croire fortement à la vision Comores Emergent à l’horizon 2030»

  1. NON!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Conseillez à votre père d’arrêtez les enlèvements et déportations. Conseillez à votre père de stopper les condamnations sans jugements. Conseillez à votre père de laisser les gens s’exprimer. Conseillez à votre père d’en finir avec les assassinats. Conseillez à votre père d’ouvrir des enquêtes judiciaires pour les crimes dont votre pouvoir est accusé. Conseillez à votre père de nous restituer la cours constitutionnelle. Conseillez à votre père de nous rendre la commission anticor. Conseillez à votre père de lever la main sur notre justice. Aussi, dites à votre père de nous rendre les 40 000 000 d’euros. Pour le reste, les Comores n’ont plus besoin de palabre mais des hommes francs et amoureux du peuple. Ce qui n’est pas le cas de votre père, sa femme et leurs rejetons y compris celui sous la protection de CHAYHANE avec qui ton père partage la même femme. Vos bavardages n’interessent que vous et vos respectueux proches. Libérez Sambi, Salami, Mamadou, Ikililou, Agwa, Saleh,,,,,,,,,, Rendez nous Fayssoil, Moutu, Nacer, Gazon, Djaza, Ba PALE, BOBOCHA, APACHE, …………. .
    Rendez nous notre PAYS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  2. NON!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Conseillez à votre père d’arrêtez les enlèvements et déportations. Conseillez à votre père de stopper les condamnations sans jugements. Conseillez à votre père de laisser les gens s’exprimer. Conseillez à votre père d’en finir avec les assassinats. Conseillez à votre père d’ouvrir des enquêtes judiciaires pour les crimes dont votre pouvoir est accusé. Conseillez à votre père de nous restituer la cours constitutionnelle. Conseillez à votre père de nous rendre la commission anticor. Conseillez à votre père de lever la main sur notre justice. Aussi, dites à votre père de nous rendre les 40 000 000 d’euros. Pour le reste, les Comores n’ont plus besoin de palabre mais des hommes francs et amoureux du peuple. Ce qui n’est pas le cas de votre père, sa femme et leurs rejetons y compris celui sous la protection de CHAYHANE avec qui ton père partage la même femme. Vos bavardages n’interessent que vous et vos respectueux proches.

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