
Le climat malsain qui règne à l’Office de Radio et Télévision des Comores (ORTC) a été mis en lumière par un témoignage courageux de Toufé Maecha, ancien directeur de l’information de l’ORTC. Il dépeint un environnement où les violences sexuelles sont systémiques et où les jeunes journalistes sont souvent victimes d’abus.
Maecha raconte des histoires choquantes de harcèlement et d’agression, où des supérieurs hiérarchiques profitent de leur position pour exercer une pression sexuelle sur leurs subordonnés. Des remarques à caractère sexuel sont courantes, et les jeunes journalistes sont souvent laissés sans défense face à ces comportements inappropriés.
L’ancien directeur de l’information dénonce également l’absence de conséquences pour les auteurs de ces actes, qui sont souvent protégés par leur statut. Il souligne l’importance de la dénonciation de ces pratiques pour mettre fin à ce climat toxique.
Malgré les tentatives d’étouffement de ces révélations, Maecha reste déterminé à soutenir les victimes et à lutter contre ces abus. Il appelle les autorités et les dirigeants des médias à prendre des mesures pour mettre fin à ces pratiques et à instaurer un environnement de travail sûr et respectueux pour tous.
Ce témoignage courageux soulève des questions cruciales sur l’éthique et la responsabilité dans les médias, et met en lumière la nécessité d’une action urgente pour protéger les journalistes de l’ORTC.
Saïd Hassan Oumouri
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