Dans un article précédent , nous avions révélé la situation unique de l’ex-gouverneur d’Anjouan, M. Salami, condamné en 2018 à 12 ans de prison et incarcéré dans une maison qu’il avait louée, transformée en lieu de détention par l’État. Cette situation a créé un conflit juridique complexe, le loyer de cette maison-prison n’étant pas payé depuis des mois. Le propriétaire, lésé, menace d’expulser Salami, malgré son statut de prisonnier.
Aujourd’hui, de nouveaux éléments viennent éclairer cette affaire. L’État, qui n’a pas honoré le loyer estimé à au moins 300 000 FCFA par mois, se trouve dans une situation délicate. Ce montant est basé sur un précédent loyer payé par des ressortissants indiens pour la même propriété.
Des sources récentes indiquent que l’État envisage un aménagement de peine pour Salami. Cependant, cela nécessiterait que Salami choisisse lui-même la maison où il souhaite être détenu et qu’il en assume le coût. Cette nouvelle tournure ajoute une autre couche de complexité à ce dilemme juridique.
ANTUF Chaharane
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