
Selon le technicien qui dirige les travaux d’installation, jusqu’à l’après-midi d’hier, au train où vont les choses, les essais externes des neuf groupes vont bientôt prendre fin. «Nous sommes aux toutes dernières vérifications», a-t-il assuré. Par ailleurs, on apprend que la puissance installée des neuf groupes devrait permettre de se doter d’une marge suffisante pour répondre à une éventuelle augmentation de la demande.
Par Nazir Nazi
Selon des techniciens de la nouvelle centrale, des essais externes dans la région de Hambuu et Mbadjini, sur l’île de Ngazidja, sont prévus aujourd’hui et les autres régions à partir de demain pour que les quatre techniciens de la société françaises puissent se prononcer sur la nouvelle centrale. Au niveau de la capitale fédérale, on assistera aux derniers essais, ce mercredi, après avoir été alimentée par deux nouveaux groupes, le dimanche dernier, durant quarante minutes.
Selon Launay Franck, qui dirige tous les travaux d’installation, jusqu’à l’après-midi d’hier, au train où vont les choses, les essais externes des neuf groupes vont bientôt prendre fin. «Nous sommes aux toutes dernières vérifications», a-t-il assuré. Un autre technicien confirme que la puissance installée des neuf groupes va permettre à la société de se doter d’une marge suffisante pour répondre à une éventuelle augmentation de la demande. Bien que les techniciens de la société Caterpillar-France disent pouvoir être prêts au rendez-vous annoncé du jeudi 2 février, l’inauguration de la nouvelle centrale pourrait se dérouler dimanche prochain. Cependant, d’un avis très largement partagé, c’est le retour du chef de l’Etat du sommet de l’Union africaine qui déterminerait la date du démarrage officiel.
Interrogé sur la quantité de gazole indispensable, un technicien comorien de la centrale a déclaré que les documents officiels des groupes indiquent qu’il faudra quatre cent cinquante litres de gazoles par heure pour faire fonctionner les groupes à 80% de leurs charges au lieu, selon d’autres informations, de trois cent pour les anciens équipements. Toujours est-il que la consommation pourrait augmenter si tous les neuf groupes tournent simultanément. Selon certaines estimations, les besoins en énergie à Ngazidja varieraient entre 12,5 à 13 mégas. Si cette estimation se révélait exacte, cela signifierait que six à sept groupes pourraient suffisamment alimenter l’île à raison de deux mégas par moteur. «Ce qui veut dire que l’on pourra avoir besoin de moins des quatre cent cinquante litres par heure prévus dans les documents des neufs nouveaux moteurs».
Alwatwan
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