Depuis 1975, les habitants de certaines régions, en particulier la zone nord-est de l’île de Ngazidja, vivent dans l’incertitude de savoir s’ils auront accès à une source d’électricité stable. Cette année, alors que le mois de ramadan est censé être un moment de piété et de réunions familiales, ces coupures d’électricité persistantes ont jeté une ombre sur les célébrations.
Les résidents de ces régions se retrouvent plongés dans l’obscurité, les délestages étant devenus une norme quotidienne. Ces interruptions sévères, allant jusqu’à cinq heures par jour, perturbent considérablement la vie quotidienne, exacerbant les défis déjà présents pendant ce mois sacré du ramadan.
Mohamed Bouthaimat, un habitant de Mbeni, a exprimé le désarroi ressenti face à cette situation déplorable. « Un ramadan dans le noir, c’est franchement difficile », a-t-il déclaré, mettant en lumière l’impact profond sur la vie des gens malgré les prétendus efforts gouvernementaux.
Malgré les assurances des autorités quant à leur volonté de fournir une alimentation électrique stable pendant le ramadan, les résidents sont confrontés à une réalité différente. Les plaintes abondent, exigeant des mesures immédiates pour remédier à cette crise et soulignant l’importance de vivre ce mois sacré dans des conditions dignes.
Les explications fournies par le directeur général de la Sonelec, Soilihi Mohamed Djouanaidi, ne font que souligner l’incompétence et l’inefficacité des mesures prises. Les retards dans la révision des moteurs et les problèmes logistiques ne peuvent justifier les années de souffrance endurées par les habitants.
Bien que des solutions à long terme soient évoquées, telles que l’inauguration prochaine d’une centrale solaire à Mitsamihuli et des projets de renforcement des capacités énergétiques, la population locale reste sceptique quant à la résolution immédiate de la crise.
IBM
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