Une affaire de violence choquante met en lumière les abus de pouvoir des forces de l’ordre. Nasser Ali Boinaheri, un passager a été violemment agressé par trois militaires au port d’Anjouan, mais au lieu d’obtenir les soins médicaux nécessaires, il est actuellement détenu dans une cellule au sein d’une brigade de gendarmerie selon le journaliste Oubeid. De plus, des tentatives d’intimidation ont été dirigées contre lui pour le faire taire. Les forces de l’ordre ne veulent pas qu’il témoigne malgré qu’il y’a une vidéo qui montre la violence qu’il a subi.
L’incident a laissé Nasser Ali Boinaheri grièvement blessé à la suite d’une violente altercation avec des militaires. Alors que l’on pourrait s’attendre à ce qu’il soit immédiatement conduit à l’hôpital pour recevoir des soins médicaux urgents, il est plutôt incarcéré dans une cellule. Cette négligence flagrante de sa santé et de son bien-être soulève de graves préoccupations quant aux pratiques de maintien de l’ordre aux Comores et au respect des droits des citoyens.
Le commandant de la gendarmerie nationale a tenté de justifier l’agression en affirmant que Nasser Ali Boinaheri avait initialement agressé un gendarme. Cependant, il est essentiel de rappeler que la justice ne peut être rendue en usant de violence excessive. Les allégations selon lesquelles le passager aurait frappé en premier ne sauraient justifier l’utilisation excessive de la force par les autorités.
Soibah Said
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