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« Mouigni Baraka n’arrête pas ses agissements pour semer le désordre et mettre le pays à feu et à sang »

Tribune: En émettant un mandat au nom de l’union des Comores, et d’un soi-disant Conseil National de la Transition, à un étranger Dianko Lamine, Président Chef Exécutif de Human Rigths ;

En lui donnant un pouvoir de représenter ce conseil, dans le cadre d’une prétendue démarche de reconnaissance internationale des actions et combats pour une transition aux Comores, l’ancien gouverneur comprend dans quelle posture il se place et dans quelle position il confond son supposé représentant.

Dans le langage courant cette action malheureuse et désespéré se traduit comme une tentative d’usurpation d’un pouvoir, comme tentative de coup d’Etat.

Jusqu’ici, l’action menée par Mougni a toujours obtenu la clémence malgré les dérapages monstres presque quotidiens de ce conseil.

Le pouvoir estimait que la reconnaissance de la communauté internationale des élections présidentielles et du référendum, la mobilisation de la communauté financière et des pays amis pour financer le plan Comores Emergents constituaient autant d’éléments fédérateurs pour jouer à l’apaisement politique et à la mobilisation des toutes forces vives pour construite le pays.

Malgré la grâce présidentielle accordée à tous les acteurs de déstabilisation, l’ancien gouverneur n’arrête pas ses agissements pour semer le désordre et mettre le pays à feu et à sang. Dans sa course folle, il n’a pas hésité, pour défier le pouvoir, à inciter dangereusement les jeunes de son village à violer les mesures de barrières et de distanciation contre la Covid19.

Il traduit le silence des autorités comoriennes et l’inaction à son endroit comme une faiblesse. Aujourd’hui, ce mandat émis est l’expression d’un état d’esprit dangereux par qu’il n’y a aucune limite que ce CNT s’est fixé, le jeu démocratique n’étant plus leur crédo pour accéder au pouvoir.

L’ancien Gouverneur doit donc prendre ses responsabilités dans cet acte illégal qui vise à renverser le pourvoir.

Le parti Djuwa, de son côté, au lieu de fourbir leurs armes juridiques pour défendre l’ancien président Sambi, publie une déclaration ordurière, pensant pouvoir stopper un procès sur la citoyenneté économique qui se tiendra bientôt. Car de toute évidence, ce n’est plus le sort du Président Sambi qui les intéresse, c’est le partage du pouvoir.

Le peuple comorien n’est pas dupe. Tous ces dirigeants, dans les tranchées, n’ont aucun bilan à défendre que l’enrichissement illicite, les comptes en banque garnis, les villas construits aux Comores ou achetés dans les pays étrangers. Si c’est de cela que Mougni Baraka et sa bande tremblent, et bien tremblez.

Car, pour passer l’éponge, pardonner et reconstruire le pays sur des basses nouvelles, la jeunesse exige la restitution des biens mal acquis.

Amina Mliva

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