
Depuis plusieurs mois, la capitale des Comores, Moroni, subit une crise énergétique sans précédent. Coupures d’électricité incessantes, manque d’eau, paralysie économique… la ville vit au rythme des délestages, plongeant les habitants dans l’incertitude et la frustration.
Les conséquences sont désastreuses. Commerçants, artisans et travailleurs journaliers voient leurs activités ralenties, voire stoppées. « Sans électricité, impossible d’imprimer, nos machines sont à l’arrêt la moitié du temps », déplore Hamidou Mhoma, gérant de l’imprimerie Graphica. Cette situation touche également les services essentiels, à l’image de Comores Télécom, dont une récente panne a accentué l’isolement numérique des habitants.
Face à cette crise, la Sonelec, l’entreprise publique en charge de l’électricité, est pointée du doigt pour sa mauvaise gestion. « Il ne suffit pas de nommer un nouveau directeur. Il faut une stratégie de maintenance efficace et des techniciens qualifiés », insiste Hamidou Mhoma.
IBM
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