L’île de Mohéli, aux Comores, semble avoir été oubliée dans le développement des infrastructures du pays. De nombreux projets d’équipements structurants, comme le chantier des citernes des hydrocarbures, sont à l’abandon. Leur achèvement aurait permis d’éviter les pénuries de produits pétroliers qui frappent régulièrement la population mohélienne.
L’aérogare de l’île, presque terminée, prend la poussière depuis l’arrivée au pouvoir d’Azali Assoumani. Cette infrastructure est pourtant clé pour le potentiel touristique de l’île. L’infrastructure portuaire est toujours dans un piteux état, et les projets annoncés régulièrement n’aboutissent jamais.
Le seul point positif semble être l’amélioration du réseau routier. Certaines zones de Fomboni, la capitale de Mohéli, sont mieux loties que la capitale nationale, Moroni, en termes de routes de qualité.
Alors que les élections de 2024 approchent, les promesses vont probablement pleuvoir. Cependant, il est évident que depuis 2016, les Mohéliens ne sont pas la priorité du régime Azali, malgré la présence de figures mohéliennes influentes au sein du gouvernement, comme le ministre premier Bianrifi Tarmidi.
ANTUF Chaharane
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