Par Soilihi Kays
Un drame s’annonce aux Comores.
Dans une logique d’intimidation envers la population de l’île d’Anjouan, l’armée comorienne vient de réitérer la consigne donnée par son Etat major de TUER toute personne qui osera entreprendre la moindre tentative de s’opposer via des manifestations contre la cabale du dictateur comorien qui a décidé de fracasser le consensus national de Fomboni précipitant, de surcroit, le pays dans une période d’instabilité. Car jamais on ne cessera de s’opposer à ce régime criminel qui bafoue les lois et ôtes des vies.
Chers compatriotes, souvenez vous que le colonel Azali nous disait régulièrement qu’il n a pas rangé son treillis militaire et qu’il pouvait le remettre à tout moment. Une façon pour l’ancien putschiste de nous faire comprendre qu’il versera du sang s’il en faut pour se maintenir au pouvoir. Le colonel Anrifi nous avait prévenus que ce même colonel Azali lui avait donné ordre de tuer des opposants. Avant, hier, place Mzingaju à Mutsamudu, lors de la fête nationale c’est autre un militaire qui nous fait part des cosignes d’horreur annoncé contre les opposants à Anjouan. « Désormais, nous ne ferons plus des prisonniers. Les prisons étant déjà pleines, nous allons commencer par tuer », a-t-il lancé sans ciller du haut de la tribune. Révoltant ! Des propos qui nous ont glacé le sang, même si cela a fait sourire certains cyniques. Le lieu choisi pour lancer cet ultimatum n’est pas un hasard, Anjouan c’est cette ile que le colonel Azali et sa clique ont décidé de déposséder illégalement de son droit à présider à la destinée du pays. Et s’il en faut en versant le sang de ses vaillants enfants qui seraient tenté de s’y opposer.
Alors en ma qualité d Anjouanais, je réponds juste que personne ne nous pourra nous intimider. Nous mettons en garde que la moindre goutte de sang d’un enfant Anjouanais qui sera versé par cette dictature dans le cadre de notre légitime lutte d’exiger le respect du cycle de la présidence tournante entamé en 2016 par la Grande-comore, avant Anjouan en 2021 et Mohéli en 2026, sera vengé par les nôtres. « Dindri la shari la wayili. Ka tsila mtsimba ne lamtsimbiwoi » dit un diction anjouanais.
Le sourire manifesté lors de la sortie pitoyable du militaire par les Sieurs Amirdine Mohamed et Afraitane Abdulhamid, respectivement Maire de Mutsamudu et secrétaire Général du château souillé de Dari nadjah par les complices de la dictature, est une honte sans nom. Cela nous a provoqué un haut-le-cœur. Messieurs, vous devriez avoir honte de vous.
Il parait que les valeureux anjouanais sont tous morts ou porté disparu par le bateau Sam Son et le Madjiriha .Donc , pour ainsi dire que le mort vivant va continuer à sodomiser Anjouan , mohéli et sans qu’il ait personne qui levera le doit pour le stopper . Pour quoi avoir peur du mort vivant azali , sachant bien que tout ce que lui et ses bandits font c’est qu’ils ont réellement peur du soulevement du peuple . le mort vivant et sa bande de voyous ne sont pas invincibles , peuple comorien , »oser lutter , oser vaincre » , donc la patrie ou la mort .