Le président de la République italien, Giorgio Napolitano, a confirmé jeudi 22 novembre que l’actuel président du conseil, Mario Monti, ne pourrait se présenter aux élections législatives prévues au printemps 2013, en raison de son statut de sénateur à vie.
Mario Monti, nommé à la présidence du conseil sans élection il y a un an pour redresser les finances italiennes, avait déjà indiqué qu’il ne se présenterait pas aux prochaines élections, malgré des spéculations sur sa participation à une coalition centriste.
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Mario Monti « ne peut pas être candidat pour entrer au Parlement, puisqu’il est déjà parlementaire » depuis qu’il a été nommé sénateur à vie l’an dernier, a déclaré jeudi Giorgio Napolitano, sans fermer la porte à une éventuelle participation de l’actuel président du conseil à un futur gouvernement. Interrogé à ce sujet lors d’une conférence de presse lors du sommet européen à Bruxelles, Mario Monti a simplement répondu : « Je n’ai aucun commentaire à faire. »
Quelque 62 % des Italiens se déclaraient hostiles la semaine dernière à un autre gouvernement Monti tandis que 22 % étaient favorables à sa reconduction, dans un sondage SWG réalisé pour la chaîne de télévision publique RAI. Selon cette étude, le Parti démocrate (centre gauche) arrive en tête des intentions de vote avec 26,7 %, devant le Mouvement Cinq Etoiles (anticonformiste) avec 21,1 % et le Parti de la liberté de Silvio Berlusconi avec 15,3 %. Avenir pour l’Italie, la nouvelle formation du président de Ferrari, Luca Cordero di Montezemolo, recueille 4,8 % d’intentions de vote.
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