
L’éminent auteur et polémiste comorien, reconnu pour ses romans politiques et sociaux tels que « Rentre ou ferme-la », « On ne peut pas ériger la tradition », « De sabena, de juste dans son injustice » et « L’ennemi de l’intérieur », a récemment exprimé son exaspération face à la situation préoccupante aux Comores. Dans une déclaration poignante sur Facebook, il a partagé son incompréhension quant à la passivité des Comoriens face aux défis majeurs auxquels le pays est confronté.
« Je ne comprends pas, » écrit-il, « Comment ce peuple peut-il encore accepter de vivre dans ces conditions – la faim, être maltraité, sans eau, sans électricité, sans véritable école publique, sans hôpital digne de ce nom? Vivre dans des conditions dignes de l’ère de Cromagnon. Sans oublier l’asphyxie dictatoriale et la maltraitance administrative. »
L’auteur, à travers ses écrits poignants, a toujours cherché à mettre en lumière les défis sociaux et politiques auxquels les Comores sont confrontées. Ses romans, qui combinent une analyse approfondie avec une narration captivante, ont été salués pour leur pertinence et leur engagement envers la justice sociale.
« J’ai essayé à travers mes écrits d’émettre des hypothèses qui expliquent le pourquoi… mais peut-être que je me trompe, » confie-t-il. Mais une chose est sûre : son appel à l’action et sa passion pour le bien-être de son peuple restent indéniables. Ses mots sont un rappel poignant de la nécessité d’un changement et d’une action concrète pour améliorer la vie des Comoriens.
ANTUF Chaharane
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