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Lettre Ouverte à l’attention du pouvoir autoritaire de Moroni dirigé par le Colonel Azali Assoumani

Le monde entier est aujourd’hui sous la menace d’une pandémie due au coronavirus qui trouve ses origines en Chine, pays avec lequel l’Union des Comores entretient des relations commerciales et diplomatiques.

A ce jour, au niveau national votre autorité n’a pas annoncé ni mis en œuvre le moindre plan lisible pour protéger la population.

A l’étranger, les étudiants comoriens en chine sont livrés à eux-mêmes par votre gouvernement. Au lieu de les rapatrier aux Comores pour les protéger de cette épidémie, vous avez demandé à la Chine d’empêcher leur retour. Ainsi, vous êtes responsable de tout ce qui pourrait leur arriver.

Sans surprise, cette attitude irresponsable et indigne est celle d’une autorité dictatoriale qui passe- outre une fois de plus sa mission principale qui est de protéger son peuple contre les dangers qui le menacent.

Le Front pour une Transition Démocratique aux Comores qui réunit l’ensemble des organisations politiques et de la société civile de la diaspora prend l’opinion nationale et internationale à témoin sur votre attitude que l’on peut qualifier de non-assistance à personne en danger.

Le FTD vous invite à prendre sans délai toutes les mesures nécessaires pour protéger les comoriens contre ce fléau dont la dangerosité croît de jour en jour, faute de quoi d’autres charges judiciaires viendront s’ajouter à celles déjà formulées contre vous en raison de divers morts et blessés commis par votre autorité.

L’urgence d’agir et de mobiliser tous les partenaires des Comores est grande. L’histoire vous tiendra responsable de tout laxisme susceptible de coûter la vie à des citoyens comoriens.

Le FTD espère que vous prendrez cette requête en considération et agirez de façon vigoureuse pour mettre le peuple Comorien à l’abri de dangers mortels annoncés.

Fait à Paris le 01 mars 2020
Pour le FTD

Said Antoissi Ben BREDA

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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