Le prix du kérosène (Jet A1) vendu à l’aéroport international de Moroni connaît une flambée, entravant le développement du transport aérien aux Comores. Cette situation résulte de la politique de la société Comorienne des Hydrocarbures qui vend le carburant à un prix bien supérieur à la moyenne mondiale.
Le coût du kérosène à Moroni a grimpé à 700 kmf le litre (soit 1,556 USD) suite au conflit ukrainien, alors que la moyenne internationale se situe entre 0,637 et 0,652 USD. Cette hausse impacte les compagnies aériennes qui doivent répercuter les coûts sur les billets, et décourage les compagnies françaises d’opérer des vols directs Paris-Moroni.
Les compagnies locales sont également affectées, puisqu’elles doivent s’adapter à cette flambée des prix du carburant. Un retour aux tarifs d’avant le conflit d’Ukraine (400 kmf le litre) permettrait une meilleure circulation des biens et des personnes, tant au niveau national qu’international.
L’État comorien doit revoir sa politique tarifaire pour favoriser le développement du transport aérien et la compétitivité des entreprises locales face aux acteurs étrangers.
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