Dans le cadre d’une série d’articles sur les personnalités et événements majeurs qui ont accompagné l’année 2016, aujourd’hui, la rédaction de votre site d’actualité se penche le secteur privé.
Négativement : les entreprises privées
Le secteur privé Comorien est constitué de 93% de toutes petites entreprises, de 6% de petites et moyennes entreprises et 1% de grandes entreprises. Ce secteur d’activité a connu des tumultes en 2016 au point qu’aujourd’hui, on parle de deux organisations qui représentent le secteur privé. Aujourd’hui nous avons le Mouvement des Entreprises Comoriennes (Modec) et l’Organisation des Patrons des Comores (Opaco). Tout ce chamboulement est intervenu à la suite d’élections mouvementées du nouveau bureau exécutif. Ce processus a été l’occasion de voir apparaître un jeune loup nommé Mohamed Abdallah Irchadidine. Ce dernier a eu la bonne idée de candidater au poste de président du Modec qui était alors la seule organisation du secteur privé. Selon les ténors du secteur privé, Irchadidine ne serait rien d’autre qu’un novice aux dents longues, qui n’a pas fait ses preuves en tant qu’entrepreneur et qui ne connaît absolument pas le milieu des affaires.
Problème, le règlement intérieur du Modec permettait à Irchadidine de postuler dans la mesure où, il rassemblait toutes les exigences. Il avait constitué légalement son entreprise bien que personne ne sait où se trouve cette entreprise, ni ses activités ni son personnel, il s’est acquitté de ses cotisations et il avait du monde derrière lui. Les anciens du Modec ont recrée l’Opaco alors qu’en 2014, ils avaient remplacé cette même structure par le Modec justement pour avoir une seule représentation. La question est de savoir, comment des hommes d’affaires ont pu élaborer un règlement intérieur qui permet à un nouveau venu de briguer la présidence de l’organisation ? À l’heure actuelle, Irchadidine préside le Modec et les autres frondeurs se chargent de l’Opaco. Tout ceci caractérise la frilosité des patrons Comoriens.
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