
Les notables comoriens, chefs religieux qui règnent en maîtres dans nos villages et qui ont une influence sur la politique nationale, sont souvent complices des dirigeants en place ou restent coupables en restant silencieux face aux actes d’injustices commis par le pouvoir politique. De même, les chefs religieux, qui ont pour devoir de dénoncer les actes immoraux, sont souvent silencieux face aux abus et nombreux crimes quand ils sont commis par les régimes au pouvoir . Bien qu’ils soient tenus par les textes religieux de dénoncer toute injustice, ils ne le font pas. Les militaires ont assassiné un père de famille nommé Mbaplé à Anjouan, et bien d’autres et aujourd’hui, un jeune homme a été tabassé à mort par les militaires et toujours rien de leur part. Ils ont peur d’Azali et non de Dieu.
Malgré le fait que le Coran stipule que le sang des musulmans est sacré, ces chefs ont plus peur du pouvoir que de Dieu et ne dénoncent pas les crimes commis par ce dernier. Leur hypocrisie est manifeste.
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