Quatre mois après la conférence de paris sur le climat, Anwandhui Mansour l’un des jeunes environnementalistes qui avait pris part à cette conférence, fait un tableau de la COP21.
En parlant du « Climat » seuls 4 indicateurs sont utilisés: la température (sècheresse), le cyclone (intensité), la mer (variation de la hauteur) et la pluie (les inondations). Ce sont les données issues des observations locales de ces 4 indicateurs que l’on peut utiliser pour faire des scénarii des écosystèmes afin de prendre une décision sur le développement durable dans un futur (2050) proche et lointain (2100).
Pour les Comores, ces données sont encore loin pour permettre la réalisation des scénarii fiables vus les lacunes qui existent à l’échelle temporelle et spéciale. Les échanges lors de la conférence à Paris, étaient riches, le décalage entre les différentes situations locales fut souligné. Voilà toute l’ampleur de la tâche même de la COP21. .
Toute la délégation en a pris conscience et a compris que si entre eux le débat peut battre son plein et les divergences exister, que peut bien être la COP21 avec des discussions étatiques avec plus d’une centaine de représentant.
Les jeunes n’ont pas la prétention de trouver des solutions miracles mais d’apporter une pierre à l’édifice, pierre sans laquelle l’édifice ne peut pas tenir. Le colibri a aussi sa place dans l’engagement et l’implication face au changement climatique. La jeunesse francophone pour l’eau est une de ces voix des jeunes francophones. La «Jeunesse Francophone pour l’Eau», c’est d’abord une immense ambition, l’ambition des milliards de jeunes dont l’avenir se joue aujourd’hui.
En permettant la construction d’un réseau solide et durable d’acteurs jeunes engagés à tous les niveaux, cette initiative s’inscrit dans un véritable processus de changement, car réseaux dynamiques et compréhension partagée sont les clés de la mise en œuvre de solutions efficaces. Cela contribuera à changer notre monde en un monde où jeunes et moins jeunes ont leur place et coopèrent pour moins de catastrophes sanitaires et moins de pauvreté.
À Paris, en cette fin novembre 2015, la semaine de travail a été intense, conviviale et porteuse d’espoir pour toute la jeunesse dont les idées sont à la fois ambitieuses et réalistes, dans une période particulièrement difficile qui nous rappelle combien les échanges et la connaissance de l’autre sont fondamentaux.
ANWADHUI MANSOUOU, titulaire d’un Master en Développement, spécialité: Gestion de l’Environnement à l’université Senghor d’Alexandrie en Egypte; opérateur directe des sommets de la Francophonie et d’une Maîtrise des Sciences de la Terre à l’université Abdou Moumouni de Niamey au Niger. Depuis octobre 2013, Chargé de prévision et de la recherche d’Observation Climatologique à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACM) des Comores.
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