Si la décision d’Azali Assoumani d’organiser un référendum et probablement une élection présidentielle en 2019 est prise à partie part l’opposition, la perspective d’élections présidentielles anticipées aura le mérite de réveiller certains politiciens qui pensaient que leur rêve de magistrature suprême avait fini. En effet, des dinosaures politiques avaient la conviction qu’avec le système de la tournante, le temps que le tour revienne à Ngazidja, ils n’auraient plu rien à jouer puisqu’étant trop vieux. Des leaders tels que Houmed Msaidié, Djaé Ahamada Chanfi, Mamadou ou encore Mouigni Baraka aurait dû attendre 15 ans au mieux pour pouvoir participer à une élection présidentielle. Rien ne dit qu’ils auraient le temps, les moyens et les convictions pour postuler. En revanche, après la décision d’Azali, toutes les perspectives s’offrent à eux et ils s’imaginent désormais en président. Enfin pour ceux qui n’ont pas mis leur rêve dans le placard pour soutenir l’émergence. Djaé et Achrafi pour ne citer qu’eux, vont abandonner Azali ou bien ils vont se tuer politiquement. Affaire à suivre…
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