Le président Azali assoumani est au centre d’une polémique grandissante alors que les tensions entre l’Ukraine et la Russie continuent de s’intensifier. Alors que de nombreux dirigeants africains ont choisi de rester neutres dans ce conflit, Azali a pris parti pour la France, une décision qui a suscité l’inquiétude de certains observateurs.
Le président comorien a condamné publiquement l’attaque de la Russie en Ukraine et s’est aligné sur la position de la France, qui a confisqué une partie du territoire des Comores, l’île de Mayotte. Cette décision a été accueillie avec scepticisme par certains, qui se demandent si Azali a les intérêts de son pays en tête.
Certains analystes affirment que la présence à la Présidence Azali du conseiller diplomatique Hamada Madi Boléro, qui entretient des relations privilégiées avec la Russie, crée des ambiguïtés quant aux véritables motivations du président comorien. Certains qualifient Boléro d’ex agent dormant du SVR (ex KGB) réactivé pour accomplir une mission spécifique à Beit-Salam, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’influence Russe sur les décisions politiques comoriennes.
De nombreux observateurs craignent que les Comores ne deviennent le théâtre d’un conflit par procuration entre les puissances occidentales et la Russie. La Fédération de Russie a historiquement apporté beaucoup aux Comores, notamment en formant des étudiants comoriens dans différents domaines sous l’URSS.
Cependant, la réactivation d’agents dormants russes aux Comores pour servir le Kremlin devient plus qu’une inquiétude pour certains haut responsables politiques du pays.
Le président Azali assoumani semble se livrer à un jeu dangereux en se mêlant à cette bataille de deux puissances militaires. Les Comores risquent de devenir le terrain de jeu des espions, une situation qui rappelle étrangement la Venise du XVIIe siècle. Il est temps que les dirigeants comoriens évaluent les risques associés à cette situation et prennent des mesures pour protéger les intérêts de leur pays. Dans ce jeu dangereux, les Comores ont tout à perdre.
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