Selon le rapport annuel de l’ONU sur le bonheur dans le monde, les Comores sont classées parmi les pays les plus malheureux, ce qui reflète la situation socio-économique du pays et la gouvernance inadéquate. L’étude se base sur six facteurs clés pour évaluer le bien-être des populations, tels que le revenu, la générosité, la liberté, le soutien social, la santé et l’absence de corruption.
Aux Comores, le rapport souligne le manque de liberté, la prise en charge sanitaire insuffisante et un revenu insatisfaisant pour la majorité de la population.
En outre, Transparency International classe les Comores parmi les cinq pays les plus corrompus d’Afrique, ce qui nuit aux investissements directs étrangers et à la garantie des droits individuels.
Selon l’Institut national de la Statistique et des Études économiques et démographiques, 44,8% de la population comorienne vit en dessous du seuil de pauvreté, soit près de la moitié de la population qui peine à se nourrir et à se soigner quotidiennement. Il n’existe pas de système de sécurité sociale pour aider les plus démunis et, après sept années au pouvoir, le président Azali Assoumani n’a pas réussi à améliorer la vie des Comoriens.
En somme, le rapport sur le bonheur de l’ONU, ainsi que les rapports de Transparency International et de la Fondation Mo Ibrahim, démontrent que les Comores sont un pays malheureux en raison de la corruption, de l’autoritarisme et de la mauvaise gouvernance.
Antuf chaharane
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