
Le Royaume-Uni pourrait franchir un cap diplomatique majeur dans les prochaines semaines. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, envisage de reconnaître l’État de Palestine avant l’Assemblée générale des Nations unies en septembre. Mais cette reconnaissance historique reste suspendue à une série d’engagements clairs de la part d’Israël.
Starmer exige notamment un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un accès humanitaire sans entrave pour les agences de l’ONU, ainsi qu’une relance crédible du processus de paix en vue d’une solution à deux États. « Nous agirons au moment le plus stratégique pour faire avancer la paix », a-t-il affirmé, selon le Huffington Post.
La pression s’intensifie autour de Londres depuis l’annonce du président français Emmanuel Macron, qui a déclaré que la France reconnaîtrait la Palestine dès septembre. Il deviendrait ainsi le premier pays du G7 à prendre une telle décision. Cette initiative a ravivé le débat au Parlement britannique, où plus d’un tiers des députés appellent Starmer à suivre l’exemple français.
« La solution à deux États est en péril. C’est maintenant qu’il faut agir », a insisté le Premier ministre lors d’une réunion d’urgence avec son cabinet. La reconnaissance de la Palestine serait, selon lui, un levier diplomatique pour relancer un processus de paix moribond.
La réaction israélienne a été immédiate. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une décision prise sous pression internationale, accusant Londres de récompenser le Hamas. Starmer, de son côté, réaffirme ses exigences : libération des otages, fin de l’arsenal militaire du Hamas, et désescalade durable.
Pendant ce temps, Washington garde le silence. Donald Trump, interrogé sur le sujet, a refusé de commenter l’initiative britannique.
IBM
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