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Le régime d’Azali signe son arrêt de mort

Opinion libre: Commençant depuis les assises qui auraient été nationales, rendues en assises CRC & compagnie, donc dénaturées, passant par le referendum grimé, les ourdis de Mutamudu, comme prétexte de détrôner le gouverneur Salami Abou, le criblage fantôme de la voiture de Moustadrane, la vraie fausse tentative incriminant des familles… et des officiers de l’armée, ici le peuple décide de ne plus être abusé pour une troisième fois. Avec sa chanson charmée par un sourire narquois « wasaya wadja wasaya kwadjadja, wafanya naii, aalakulli hâli », le président Azali avait l’habitude de se moquaer du peuple comorien. Ce peuple qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui, a pris conscience de son pouvoir nuisible. Le mois d’Avril prochain, ce pouvoir qui se repose au bout du fusil et dans l’évidé de la geôle, dessine désormais sa fin. Passons.

Et là, on ne peut en vouloir en aucun cas, un chef d’État qui a tout planifié… pour un pouvoir éternel et qui se trouve trahi par le destin. Pour le moment, un grand nombre de comoriens, ont un seul objectif, « que ce pouvoir s’en aille le plus vite possible. » Une conscience qui rend aussi des hommes et des femmes conscients. Sinon chez le chef de l’Etat et son pouvoir, « une conscience coupable n’a pas besoin d’un accusateur » Cette fin qui s’annonce amère de la part des administrés du pouvoir en place et son chef, risque aussi d’être spectaculaire. Malgré les gros moyens tirés de la sueur du peuple dont l’argent des contribuables que le chef de l’Etat et les membres de son club utilisent pour des campagnes qui ne sont pas déclarées ouvertes, le chef de l’État, colonel Azali sent la défaite. Passons.

Le manoir est plein de panique. Ici, on nous chante « fond propre », on nous chante émergence d’ici 2030… comment un pays endetté à la hauteur de 13 milliards de fc, à l’espace de deux ans et demi, peut avec facilité surmonter cette pente et faire face à une émergence buccale ? Ou seulement, un héritage à celui qui va succéder aux hommes aux mille et une dépenses pharaoniques sans traces. Les attributions de marchés sans appels d’offre, les voyages privés de plus de 20 personnes, les ordres de missions spectraux… tous ceux-là pris en charge par un gouvernement d’un pays qui n’a de ressource que l’énergie du peuple et sa communauté à l’étranger. Passons.

Les chamboulements que subit Mohamed Ali Soilhi Mamadou, est un thermomètre qui annonce la montée de la fièvre qui affecte le pouvoir en place. L’hésitation entre démissionner, congé et aucun des deux du candidat colonel Azali est un vrai cliché. Sans doute le regret de parler des élections anticipées, dégage des symptômes terrifiants. Les institutions mises à terre, les emprisonnements abusifs, les licenciements sans rien de concret, le non écoute à la population, la concentration du pouvoir dans une vase close… sont un stimule qui réveille le peuple qui ne peut accepter être abusé pour une deuxième fois par un seul homme et son club. Pour extirper ce pouvoir, il faut utiliser tous les moyens dont on dispose… car être trompé une fois, honte à celui qui trompe, et la deuxième fois honte à celui qui est trompé…

Said Yassine Said Ahmed / fb

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