L’ensemble des Comores attend avec impatience la nomination du nouveau gouvernement du président Azali Assoumani. Les enjeux sont de taille pour cette nouvelle équipe gouvernementale. Ces eujeux appellent à faire valider le référendum ayant conduit le chef de l’État actuel à une réélection dont la mandature doit prendre fin en 2024. Lorsque le président Azali Assoumani parle d’une émergence, un exercice compliqué pour un pays sous développé, fragile et sous tensions séparatises, d’autres appellent à une mutinerie. Cette mutinerie est sans doute l’étape cruciale pour que cette ambition présidentielle soit atteinte. Car le pays se trouve aujourd’hui dans un climat politique qui n’exclut pas un changement de régime d’ici mai 2021. Ainsi le prochain gouvernement du président Azali Assoumani aura qu’une seule mission, faire traverser la magistrature suprême actuelle des marais bouillonnants de l’approche 2021, et où toute violence à l’endroit du peuple est exclue.
Le président Azali Assoumani est conscient que l’heure n’est plus à l’intimidation mais plutôt à la diplomatie intérieure et extérieure qui exclut automatiquement Mohamed Douad Kiki et Youssoufa Mohamed Belou et les autres ministres de bas étage dans le prochain gouvernement. Les Comores et la communauté internationale attendent un gouvernement qui les surprenne et qui leur inspire à un consensus national sans les armes à feu .
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