Le président comorien maintient sa position ferme concernant les prisonniers politiques, une condition clé avancée par l’opposition pour participer aux échéances électorales. Le secrétaire général de la Convention pour le renouveau des Comores (Crc) affirme qu’une partie des conditions posées par les opposants a été satisfaite, notamment la représentativité au sein de la Ceni. Cependant, il nie l’existence de «prisonniers politiques», arguant que les personnes incarcérées sont condamnées pour des délits de droit commun.
Cette situation met l’opposition face à un dilemme : maintenir cette condition au risque de sacrifier ses chances de revenir au pouvoir ou céder et potentiellement apparaître faible aux yeux de ses partisans. Bien que le président se dise ouvert au dialogue, il refuse de céder sur cette question cruciale.
Le secrétaire général de la Crc souligne les avancées réalisées sur certaines conditions, notamment le cadre juridique électoral et la représentativité de l’opposition.
Dans le contexte d’une crise sociale sans précédent et de la flambée des prix, l’opposition doit peser soigneusement les conséquences de ses décisions concernant les prisonniers politiques. Les échéances électorales approchent et l’issue des négociations avec le pouvoir en place aura un impact significatif sur l’avenir du pays. L’opposition doit donc déterminer si elle est prête à faire des concessions sur la question des prisonniers politiques.
Antuf chaharane
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