Dans un élan de profonde tristesse, la famille de Mouslim, jeune de 21 ans originaire de Mdjihari dans le Hamahamet, exprime ses condoléances aux comoriens qui manifestent pour la liberté après la perte tragique de leur fils lors des affrontements du jeudi 18 janvier.
Le grand-père du regretté Mouslim, visiblement marqué par la douleur, affirme que son fils est décédé en héros. « À celui qui a commis cet acte, que les forces divines le jugent. La lutte n’est pas terminée. Dieu possède une arme, tout comme nous. Chers compatriotes, mobilisons-nous. Ce deuil est le nôtre à tous, et nous ne resterons pas les bras croisés », déclare-t-il avec détermination.
Le Dr Ibrahim Djabir, chef du service des urgences à El-Marouf, confirme que l’hôpital a pris en charge 18 blessés qualifiés de « non graves » mercredi dernier. À cette liste s’ajoutent 7 blessés, dont 6 par balles, parmi lesquels le jeune Mouslim. Ce dernier, touché lors d’un affrontement entre les jeunes et les forces de l’ordre dans les allées de Mirontsi, près de la Coulée Toping, a succombé à ses blessures quelques heures après son admission. Un autre blessé grave voit son pronostic vital engagé, soulignant la violence des événements.
IBM
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