Opinion libre : J’ose le dire, le pays est pris en otage et cela ne date pas d’aujourd’hui. Notre quotidien est compromis par la politique du ‘’ventre affamé n’a point d’oreilles’’. Ceux qui sont Azalistes le font pour la défense de leurs jobs. Ceux qui roulent avec le CNT le font car Larifou, Mahamoudou …etc leurs miroitent des haut emplois. Peu de nous qui luttent pour l’intérêt de la nation.
Pire, en cette période de rentrée pétrolière, qui ne courtise pas pour être dans le cartel au pouvoir ? Décidément, si l’on craignait que le pétrole ne soit une malédiction, les méthodes cruellement employés par le pouvoir dictatorial d’Azali ne laissent aucun doute. C’est le déluge qui frappera les générations futures une fois la manne du pétrole commencerait à tomber. A moins que…
Là je parle au nom de la majorité silencieuse qui n’arrive plus à y voir clair lorsque c’est uniquement la lutte pour le pouvoir qui sépare un régime de son opposition.
Je dis cela car on se doit de réfléchir qu’à chaque fois qu’on se congratule d’avoir choisi le meilleur président, a peine investi de ses fonctions, on finit toujours par se dire qui serait moins pire que lui.
C’est pour ces diverses raisons que nous les cadets invitons le CNT à libérer la parole pour bien définir les contours du combat à mener. A entendre par là, il est manifeste que notre révolte ne doit pas se limiter à demander le départ d’Azali. Nous avons l’obligation de transformer cette période charnière en un nouvel élan pour le changement.
Combien de fois tous les ingrédients étaient réunis comme a ce jour pour que le pays entre en fanfare dans une nouvelle ère.
A chaque fois, on a toujours été accueilli par des calculs politiques et les petites offres qui nous assouvissent.
Aujourd’hui, nous sommes confiant que notre sort est aux mains du CNT mais sachez que notre salut ne dépend pas simplement d’un changement de régime. Combien en a eu t-on au total depuis l’indépendance ?
NOUS EXIGEONS UN VÉRITABLE CHANGEMENT POLITIQUE
Pour se faire, nous recommandons aux membres du CNT l’exercice de l’auto critique et de l’auto évaluation. Surmontez vos petits calculs politiques qui font obstacle à l’ouverture d’un véritable débat politique.
Combien d’entre nous passent leurs temps à écrire pour vous faire part de notre vision pour le pays ? Plutôt que de valoriser le débat, vous passer la votre à écrire à Emanuel Macron, Moussa Faki, Antonio Guterres espérant à votre tour qu’ils vous entendent.
Est-ce que c’est trop vous demander?
Nous voulons un modèle politique où chacun trouvera son estime par ce qu’il contribue à solutionner les problèmes du pays.
Où les méritants prouveront leurs compétences au travail sans être obligé de s’enrôler dans un parti politique.
Où chaque fonctionnaire verra en lui le moteur économique du pays au lieu d’abdiquer simplement à travailler pour enrichir ses dirigeants.
Bref nous voulons une feuille de route, un pacte républicain à défendre dans la rue.
Oui ça saute aux yeux que nous sommes nombreux à unir nos efforts pour mettre fin au pouvoir tyrannique d’Azali. Mais tachez de comprendre que nombreux hésitent le ralliement car ils ne sauront jamais interpréter le changement à la tête du pays comme la fin de la mauvaise gouvernance politique et économique.
Vive les Comores
Abat la dictature d’où qu’elle vienne
Par Cap Patrie.
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