
L’arrêté récent du juge des référés du tribunal administratif de Mayotte met un coup de frein à l’opération Wuambushu, qui visait à déloger et expulser arbitrairement les Comoriens de l’île. Cette opération, critiquée pour ses abus et son traitement inhumain des populations considérées comme des migrants illégaux, se voit confrontée à une remise en question de ses méthodes.
Le juge rappelle que les droits de l’Homme doivent être respectés pour tous, sans exception, et que la situation à Mayotte ne justifie pas de traiter les individus comme des sous-hommes. La décision souligne l’importance de garantir l’exercice des droits des personnes retenues dans les centres de rétention, en suivant des procédures appropriées et en respectant leur dignité.
Le Préfet de Mayotte a jusqu’au 2 mai pour se conformer à ces obligations, sous peine d’une amende de 15 000 euros par jour de retard. Cette décision représente un revers pour l’opération Wuambushu et ses pratiques abusives, et on espère qu’elle ne sera pas la dernière à défendre les droits et la dignité des populations concernées.
Saïd hassane Oumouri
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