Adversaires politiques écartés, opposants arrêtés ou réduits au silence, soupçons de fraude électorale massive : le colonel Azali devait être réélu dimanche 24 mars à la tête de l’Union des Comores. La crise politique que son maintien au pouvoir a déclenchée a des conséquences pour Mayotte.
« Ce ne sont pas des élections, c’est un coup d’État déguisé en consultation électorale. » Contacté par téléphone dimanche 24 mars, l’avocat Saïd Larifou, candidat indépendant à la présidence, est désabusé. Depuis la capitale Moroni, en ce jour d’élections aux Comores, il ne se fait aucune illusion sur ses chances de succès, ni même sur la possibilité de faire un score significatif.
Mediapart.fr
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