Le monde de la musique est sur le point de découvrir un talent exceptionnel avec la sortie de l’album « Pure » le 2 février, de l’artiste Keïla Madi, originaire des Comores. Cette chanteuse, actrice et danseuse, déjà remarquée lors de sa finale au concours de chant Nyora dans l’archipel, propose un mélange harmonieux de langues dans ses chansons, combinant l’anglais, le français, le shikomori et le créole réunionnais.
Fabrice Floch, dans un article publié le 31 janvier 2024 et mis à jour le 1er février 2024, annonce l’arrivée imminente de cet album prometteur. « Pure » est le premier opus de Madi, une artiste franco-comorienne qui promet de faire sensation avec sa voix soul. L’album comporte sept titres, offrant un mariage de langues et de sonorités qui reflètent son héritage culturel riche.
Pour parfaire sa création, Keïla Madi a collaboré avec des artistes et professionnels de renom tels que le rappeur américano-comorien Napoléon Da Legend, les beatmakers comorien Da Most Wanted et canadien Krumpy Beats, la société française d’ingénierie sonore CMV Production, l’ingénieur du son comorien Sahilman, le graphiste Hamou, le styliste Chakart et le photographe Mahmoud, tous originaires des Comores.
Son titre « Hold Me Tight » illustre parfaitement son talent et sa capacité à fédérer les énergies autour de son art.
Au-delà de son talent musical, Keïla Madi se présente comme une véritable citoyenne du monde. Son morceau « Spiritual Healing », partagé le lundi précédent, a déjà accumulé près de 1000 vues. Le texte, qui oscille naturellement entre l’anglais et le créole réunionnais, et sa version acoustique ont séduit les auditeurs.
Madi, en tant qu’artiste franco-réunionnaise-comorienne, ne se contente pas de se limiter à une étiquette musicale. Elle aspire à transcender les frontières avec sa voix, ses textes et sa musique, prête à faire sa marque sur les scènes afro-européennes. Son parcours, marqué par la foi et la persévérance malgré les difficultés, promet de laisser une empreinte indélébile dans le paysage musical contemporain.
Saïd Hassan Oumouri
Réagissez à cet article