Selon des techniciens de Mamwe, c’est dans les régions de Mitsamihuli et Hamahamet que les essais se sont révélés concluants. A Moroni, des anomalies auraient été identifiées, notamment un problème de surcharge. «Pour le cas de Hambu, au sud, le problème se pose surtout au niveau du réseau. Dans le Washili et Domba, un pylône est actuellement hors service. Nous allons nous en occuper très rapidement», confie notre interlocuteur.
Par Nazir Nazi
A quelques jours de l’inauguration de la nouvelle centrale de Vwadju, les techniciens de la société Caterpillar-France procèdent aux derniers réglages, notamment des essais techniques qui durent quelques dizaines de minutes, aussi bien au niveau de la capitale que dans les périphéries. Il s’agit de contrôler non seulement la charge des groupes, mais également d’identifier les failles éventuelles du réseau et évaluer la quantité de gazole nécessaire au bon fonctionnement de ces générateurs.
Pour un premier bilan des essais externes, une source au sein de la centrale de Vwadju a déclaré qu’ils étaient positifs pour les nouveaux groupes, bien que des problèmes aient été constatés dans certaines régions.
Selon certains techniciens, c’est dans les zones de Mitsamihuli et Hamahamet que les essais se sont révélés concluants. A Moroni, des anomalies auraient été identifiées, notamment un problème de surcharge. «Pour le cas de Hambu, au sud, le problème se pose surtout au niveau du réseau. Dans le Washili et Domba, un pylône est actuellement hors service. Nous allons nous en occuper très rapidement», confie notre interlocuteur. Le principal défi demeure donc la réhabilitation du réseau pour être au rendez-vous de ce dimanche, jour prévu pour le lancement officiel de la centrale.
Cependant, des questions restent entières sur le fait, notamment, qu’à moins d’une semaine de l’inauguration de cette nouvelle centrale, on en vient aujourd’hui à poser le problème du réseau dont la vétusté est connue de tous. Pourtant, des projets existent dans ce secteur précis. Comme celui du Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades) de près de six cents millions de francs comoriens. Malgré la réception des équipements électriques, en l’occurrence les câbles, poteaux, transformateurs, disjoncteurs, interrupteurs à commande mécanique (Iacm), le réseau reste toujours une énigme.
Alwatwan
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