Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a annoncé le retrait de l’Afrique du Sud de la Cour pénale internationale (CPI), suite à la décision du parti au pouvoir, l’African National Congress. Ce retrait intervient dans un contexte géopolitique tendu, à l’approche du sommet des BRICS en août 2023, qui se déroulera sur le sol sud-africain.
La CPI avait émis le mois dernier un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, qui devait être arrêté à son arrivée en Afrique du Sud pour le sommet des BRICS. La participation de Poutine à cet événement revêt une importance stratégique pour les relations entre les pays émergents du groupe BRICS, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.
Le retrait de l’Afrique du Sud de la CPI soulève des questions sur l’indépendance et l’autorité de cette institution judiciaire internationale. Certains observateurs estiment que cette décision pourrait affaiblir la CPI et remettre en cause son rôle en tant qu’acteur majeur dans la lutte contre l’impunité et la protection des droits de l’homme.En outre, cette annonce risque d’entraîner des répercussions sur les relations entre l’Afrique du Sud et d’autres pays membres de la CPI.
ANTUF chaharane
quelle honte pour l’afrique du sud ,un pays soit disant democrate et puissance economique africaine.et que reste t’il de mandela contre l’apparteid.honte à toi president sud africain.