
La tragédie de Fahad Moindzé, âgé de 21 ans, abattu lors du match Comores-Ghana au Stade de Maluzini le 21 novembre, révèle une facette sombre de la société comorienne. Cette mort, survenue suite à un tir d’un militaire dans une bousculade, est le produit d’une culture d’arbitraire où les violences des militaires et forces de l’ordre sont monnaie courante. Elle rappelle d’autres incidents récents, tels que l’assassinat de l’ancien militaire MBA Palé, et le passage à tabac du jeune Aymane, soulignant une tendance inquiétante à l’impunité et à l’usage excessif de la force.
L’incident, survenu lors de la campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2026, pose des questions cruciales sur la sécurité dans les stades et l’usage disproportionné da la force par les forces de l’ordre. La mort de Fahad, qui a succombé à ses blessures à Dar es Salaam, plonge sa famille et la nation dans le deuil.
Antuf Chaharane
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