Par ailleurs, la morale acquise ou celle qui est née en même temps que nous, c’est à dire celle qui distingue le bien ou le mal ne pourra jamais empêcher les voleurs de la République de dévaliser les deniers publics.
De plus, les hommes religieux n’arrangent pas la situation bien qu’ils ne cessent de parler que le vol est interdit, et que mieux vaut voler chez le voisin, que les impôts des comoriens. Mais, ils continuent à renier le bien ou le mal au profit des hommes politiques. Par conséquent, leur moralité n’a jamais eu d’écho, d’une part chez les politiques, et d’autres part pour la population.
Cette défiance en effet, s’explique par le fait que les religieux disent au peuple d’écouter leur propos,mais ne fait pas ce qu’ils font.
Nous constatons qu’il y a une différence entre ce qu’ils prononcent et ce qu’ils font.
En d’autres termes, ils ont une façon de parler du bien ou du mal et une façon de l’appliquer.
Par conséquent, leur morale véhiculée n’a pas d’impact sur les hommes politiques.
Cependant, pour que les hommes politiques et les citoyens aient conscience de la chose publique, il faut une morale rationnelle.
En d’autres termes, il faut que chacun ait l’idée que l’on ne pourra faire cela, parce que c’est comme cela que cela se passe. C’est ce que Kant, appelle la morale catégorique. Où la morale kantienne. Mais, pour en arriver jusqu’à là, il nous faudra du temps.
Tout d’abord,les religieux doivent cesser de légitimer les pouvoirs corrompus et que eux mêmes abandonnent leur système de corruption.
L’instauration en politique de la morale kantienne viendra mais, il faudra patienter plusieurs générations. Il faut dire que la morale interne ou externe prônée par les ouema est loin d’être écoutée.
Ensuite, les hommes politiques ne peuvent jamais aboutir à une éthique politique, si cela ne correspond pas à une morale qui est en nous. C’est la Morale à priori de Kant.
Enfin, on dirait que la morale n’intéresse ni les religieux, ni les autorités politiques. Toutefois, cette morale domine dans la société comorienne.
Pour conclure, seuls les gens décideront s’ils vont voler ou non.
Imani
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