
Le président de la République, Azali Assoumani, a pris une décision historique en libéralisant le marché du riz ordinaire aux Comores. Par le décret N°23-060/PR, il a modifié les statuts de l’Office national d’importation et de commercialisation du riz (Onicor), mettant fin à son monopole de longue date.
L’Onicor, responsable du produit le plus consommé dans le pays, a souvent été critiqué pour sa gestion inefficace, ses pénuries récurrentes et ses prix élevés. La libéralisation du marché du riz est bien accueillie par les petits commerçants et la population, qui espèrent une plus grande diversité de produits et une concurrence accrue.
Cependant, cette décision soulève des questions sur l’avenir de l’Onicor. Les employés craignent une liquidation de l’entreprise et affirment qu’ils n’ont pas été consultés avant la prise de cette mesure. Malgré les difficultés, l’Onicor importe environ 60 000 tonnes de riz chaque année. Avec la libéralisation du marché, l’avenir de l’Onicor reste incertain.
ANTUF Chaharane
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