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La dictature sympa et son oeuvre

Contribution : Quand un chef d’Etat et ses ministres se taillent une armée spéciale… en dehors de celle sensée être nationale, cette garde distincte est signe de dictature. Un mot que j’ai refusé de prononcer depuis… et dequel je disais dérive autoritaire. Peut-être ça ne tire pas souvent à balles réelles sur des manifestants, mais ça tire quand même, et aucune condamnation… Ikoni, Bahani, Mutsamudu… servent d’exemple. Passons.

Quand les arrestations arbitraires se multiplient matin et soir et qu’aucun motif de celles-là ne soit connu, et aucun procès… on ne peut que dire de ce régime despotique. Abdallah Abdou Hassane alias Agwa, présentateur et investigateur est arrêté arbitrairement avec son collègue Oubeidillah Mchangama, par la police spéciale du pouvoir. Passons.

Ces deux journalistes comoriens… n’avaient de cesse d’informer les comoriens sur le poumon des coulisses de pouvoir. Des nombreux comoriens ignorent la raison pour laquelle, ces braves sont arrêtés et placés sous mandat dépôt. Sinon selon des sources dignes de foi, Abdallah Agwa est arrêté pour cause « électorales… ». Une voix qui ne cesse d’inquiéter le pouvoir, à part de ses révélations. Passons.

Donc le samedi 09/02/2019, il est arrêté, suivi de son collègue Oubeidillah Mchangama. Prévu de passer à l’audience au tribunal de Moroni ce lundi 11/02/2019, chose promise, chose dure. Le procès Agwa est reporté à une date ultérieure. La raison de son arrestation est bien sacrée qu’un procès. Agwa restera en prison et au tribunal, il pointera assidûment chez le juge… jusqu’à ce que les campagnes électorales passent loin de sa voix… Passons.

On peut dire sous contrôle judiciaire comme s’il a tué ou comme s’il ressemble à Abou Achirafi… La peur que le chef de l’État et son pouvoir enregistrent ces derniers temps à cause des élections, conçues perdues, fait que des arrestations se multiplient… car chaque voix est senti menaçante. Cette restriction de liberté, cette oppression de la population par le régime en place…, n’est que la force des sans éclat. Passons.

Agwa et Oubeid sont en prison, mais les voix se lèveront toujours et toujours pour défendre la couleur de la liberté d’expression. Le régime Azali est un régime qui ne respecte pas du tout les valeurs les plus élémentaires de l’homme Il viole et le droit et l’homme à la fois. Non à l’assassinat de la liberté d’opinion et de penser.

Said Yassine Said Ahmed / fb

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