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La délégation française en mission de crise aux Comores pour éviter la rupture diplomatique

Les expulsions des Comoriens à Mayotte continuent de susciter de vives réactions et d’énormes préoccupations au niveau international. Cette situation a conduit à une délégation française composée de hauts responsables, dirigée par M. Christophe Bigot, directeur Afrique au ministère français des Affaires étrangères, qui est actuellement à Moroni depuis au moins deux jours.

Cette délégation est présente aux Comores dans le but d’éviter une rupture diplomatique entre les Comores et la France suite aux expulsions massives des comoriens prévues à partir du 20 avril. Ces expulsions ont été baptisées « Opération Wuambushu » par les autorités françaises.

Face à cette situation, une délégation conjointe de haut-niveau conduite par les ministères français des Affaires étrangères et de l’Intérieur a été reçue par le ministre des Affaires étrangères comorien. Au cours de cet entretien, plusieurs sujets ont été abordés, notamment les échanges économiques et humains, la sécurité maritime et les migrations régionales, les liens avec Mayotte, la coopération dans l’océan Indien et la présidence de l’Union Africaine.

Bien que cet entretien ait été mené dans un esprit de dialogue et de respect mutuel, la question des expulsions des Comoriens à Mayotte reste une préoccupation majeure pour les Comores et les pays de la région. Cette situation risque de porter atteinte aux relations diplomatiques entre les deux pays et de provoquer des tensions supplémentaires dans la région.

Il est donc crucial que la France et les Comores travaillent ensemble pour trouver une solution juste et équitable à cette question. La France doit prendre en compte les droits humains des Comoriens qui vivent à Mayotte et chercher des solutions plus durables pour la gestion des migrations dans la région.

On ne peut pas rester silencieux face à cette situation, il est temps que les gouvernements prennent des mesures concrètes pour protéger les droits de l’homme et mettre fin à cette situation inacceptable. Et il faut rappeler que Mayotte est île comorienne sous occupation française. 

Soibah Said , Journaliste comoresinfos

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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