Opinion libre : AZALI veut manger à tous les plats, il risque une intoxication.
A l’Arabie séoudite, il promet l’éradication des chiites et demanderait des millions de dinards pour combattre SAMBI, le chiite d’Iran des Ayatollah.
A l’Union Africaine, il essaie de gagner du temps, accepte à demi mot les mesures d’apaisement, accuse l’opposition d’avoir déserté les négociations par le dicktat de SAMBI et son parti JUWA.
A l’Union européenne, AZALI montre une postion de rejet convaincu que l’organisation ne va pas par quatre chemin et dénonce les atteintes à la démocratie.
La réussite ou l’échec de la délégation de l’Union Africaine de ce dimanche 14 Octobre dépend de la fermeté ou non face à un dictateur qui se croit le plus rusé de la terre.
La CEDEO doit se donner les moyens de sauver notre continent, il en a les moyens contraignantes.
Une intervention armée aux Comores reste la seule option sérieuse, suceptible de restaurer les institutions de la république et la paix sociale.
Que veut encore l’Union Africaine pour comprendre que les libertés sont asphyxiées, la terreur des militaires commencent à faire ses victimes en prison, les institutions financiaires sont débarquées par une mafia à la merci du pouvoir, des parlementaires sont tous simplement exclus de leur fonction de député, le peuple se prépare à une révolte dont les conséquences risquent de se conclure dans un immense cimetière?
Ménacé de mort, le Vice Président DJANFAR parviendra à fuir le pays et serait sous la protection internationale.
Nous restons confiants à notre organisation panafricaine et nous leur renouvelons nos remerciements sur les efforts constants pour nous mettre à l’abri de cette sotte et terrible dictature.
Nous attendons également l’arrivée de Amnesty International pour constater les conditions d’incarcération des accusés désignés par un pouvoir repressif et arrogant.
Peuple! lève toi et prouve à la délégation que vous êtes l’otage d’un régime totalitaire et hors la loi.
BEN ALI.
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