[Tribune]En appelant AZALI à démissionner en lui donnant tous les arguments motivant une telle décision, KARIHILA a démontré la véracité de l »adage comorien qui dit: » celui qui t’a aimé ne peut te haïr ».
KARIHILA s’est libéré d’un poids et d’une responsabilité car compte tenu de la tournure des événements, AZALI risque de tout perdre et surtout de voir la durée de la démission expirée.
Ce jour là, le peuple, dans sa misère extériorisée, sa colère débordante sera muet, sourd et aveugle contre toute logique, toute moralité et il serait dramatiquement trop tard.
Nous l’avons vécu avec KHADDAFI, SADAM HOUSSENE et le chanceux BLAISE COMPAORE.
Au regard objectif de la situation, AZALI, en voulant se maintenir de force, a tout à perdre.
Il décide de faire parler les armes pour rajouter des morts à son palmarès.
Deux situations sont plus que possible: sous la panique, la population se dirige vers Mayotte et on vivra un phénoménal déplacement de populations, notamment des jeunes.
L’armée se divise et on assiste à un véritable boucherie qui emportera au final AZALI et famille dans un immense cimetière.
Dans tous les cas de figures AZALI ne vaincra pas le peuple qui, plus il paie un lourd tribu, plus sa réaction sera de plus sauvage.
C’est ici que l’appel de KARIHILA est non seulement sauveteur pour son ancien ami, mais bénéfique pour la nation.
Il y a cinq mois jour pour jour, j’avais fait le même appel à AZALI pour préserver sa famille notamment ses enfants où nous avons partagé un moment de détente et de convivialité dans une longue et belle plage de Bimbini en 2005.
AZALI! écoute la voix de KARIHILA avant qu’il ne soit trop tard.
BEN ALI.
Réagissez à cet article